Santé

Ces algues qui guérissent.

L’emploi des algues en médecine est beaucoup moins ancien que leur usage alimentaire et le nombre de variétés utilisées beaucoup plus restreint, mais l’intérêt croissant qu’elles suscitent depuis quelques années dans le monde scientifique débouchera certainement bientôt sur de nouvelles découvertes qui viendront enrichir notre arsenal thérapeutique.

algues qui guérissent

Dans l’état actuel de nos connaissances, on peut déjà retenir que parmi les algues utilisées aujourd’hui dans le domaine thérapeutique:

– La plupart agissent comme des stimulants du métabolisme général en intervenant au niveau de certaines glandes endocrines, en accroissant les échanges osmotiques, et en favorisant l’élimination des déchets.

– De nombreuses possèdent des propriétés plus spécifiques, notamment: hypocholestérolémiante (Laminaria – Porphyra – Chondrus), hypoglycémiante (Cystoseira – Corallina), hypotensive (Laminaria – Chondrus), anticoagulante (Laminaria – Pterocladia – Corallina), muco-protectrice digestive (Gelidium – Pterocladia – Chondrus – Euchema – Gracilaria – Hypnea), laxative (Laminaria – Fucus – Chondrus).

– Certaines ont encore des actions : cardiotonique (Undaria pinnatifida), vermifuge (Alsidium helminthocorton – Digenea simplex), antibactérienne, antifongique, ou encore antivirale (Cladora rupestris).

Nombre de ces actions et propriétés donnent toujours lieu à des travaux de recherche dont la thérapeutique officielle ne peut pas encore vraiment tirer parti. Le tableau récapitulatif ci-après ne mentionne donc que les indications qui sont reconnues de tous en pratique médicale, en sachant qu’en France les algues essentiellement utilisées sur le plan médical sont Laminaria digitata, Fucus vesiculosus et Chondrus crispus.

Indications majeures Algues utilisées
ArtérioscléroseArthrose

Ascaridiose

Asthénie

Bronchite chronique

Constipation

Convalescence

Déminéralisation

Gastrite

Hémorroïdes

Hypothyroïdie

Oxyurose

Retard de croissance

Sénescence

Surcharge pondérale

Troubles de la mémoire

Laminaria digitata – Fucus vesiculosusLaminaria digitata – Fucus vesiculosus

Alsidium helminthocorton – Digenea simplex

Laminaria digitata – Fucus vesiculosus

Chondrus crispus

Laminaria digitata – Fucus vesiculosus – Chondrus crispus
Extrait d’algues : Gélose ou agar-agar

Laminaria digitata – Fucus vesiculosus

Laminaria digitata – Ascophyllum nodosum
Fucus vesiculosus – Lithothamnium calcareum

Chondrus crispus – Lithothamnium calcareum

Chondrus crispus

Laminaria digitata – Fucus vesiculosus

Alsidium helminthocorton – Digenea simplex

Laminaria digitata – Fucus vesiculosus

Laminaria digitata – Fucus vesiculosus

Laminaria digitata – Fucus vesiculosus – Chondrus crispus
Extrait d’algues : Gélose ou agar-agar

Laminaria digitata – Fucus vesiculosus



Laminaria digitata Chondrus crispus Fucus vesiculosus

 

Il existe de nombreuses spécialités pharmaceutiques et diététiques à base d’algues marines (seules ou en association avec d’autres plantes ou produits complémentaires) que vous trouverez sans difficulté dans les pharmacies, parapharmacies et magasins de produits naturels, parmi lesquelles nous vous citerons : Algues (fucus) Boiron* – Effidose Fucus* – Élusanes Fucus* – Gamme Équilibre (Digestion – Jambes légères – Magnésium – Minceur – Sommeil – Tonus) Goëform* – Jus d’algues Laminaires Superdiet* – Phytescens F21 Minceur* – Titrex Algues Fucus* – etc.

 

Si vous désirez en savoir plus pour tout ce qui touche à cette partie thérapeutique, consultez notre ouvrage de référence « Les algues » cité plus haut. Vous y trouverez notamment de très nombreuses formulations magistrales à utiliser dans toutes les indications possibles.

Il vous faut toutefois savoir que la prise par voie générale digestive de certaines espèces d’algues marines très riches en iode (notamment certaines algues brunes comme les Laminaires, les Fucus et Ascophyllum nodosum) impose une certaine prudence chez les rares personnes intolérantes à ce corps, et qu’une prise intempestive de ces mêmes algues :

– en trop grande quantité (nous rappelons que l’apport maximum d’iode journalier ne doit pas dépasser 30 mg chez l’adulte et 15 mg chez l’enfant, ce qui implique de ne jamais dépasser la dose de 5 g de poudre totale sèche ou 1 g d’extrait sec),

– ou/et en trop longue durée, est susceptible d’induire ou d’aggraver une hyperthyroïdie. Toutes choses qui impliquent, dans ces cas particuliers, de ne pas s’engager dans un tel traitement sans un avis et une surveillance médicale attentive.

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