Maladies et symptômes

Mycose Vaginale

La mycose vaginale, également appelée muguet vaginal ou candidose, est une affection commune. Elle atteint 75% des femmes une fois dans leur vie, et 40 à 50% d’entre elles observeront un second ou plusieurs épisodes. La mycose vaginale survient suite à la prolifération de levures du genre Candida déjà présentes dans l’organisme, la plus souvent responsable est Candida Albicans.

L’infection est repérable grâce à l’apparition de démangeaisons, brûlures et dépôts blancs au niveau de la vulve. Cependant certaines personnes ne ressentent pas ces symptômes. Particulièrement les hommes auxquels l’infection peut être transmise sexuellement, même si cela reste rare.

Mycoses-vaginales

Quelles en sont les causes ?

La levure Candida Albicans, en cause dans 90% des cas de mycose vaginale, vit habituellement dans le vagin et le système digestif sans être une source de problèmes. Mais lorsque le corps est soumis à certains facteurs, l’équilibre de la région vaginale est perturbé, et le champignon peut se multiplier et entraîner une candidose. Il existe toutes sortes de conditions favorables.

Tout ce qui vient irriter la zone ano-génitale peut entrainer une mycose vaginale, comme une mauvaise hygiène et le contact avec des produits agressifs tel que des nettoyants acides ou le chlore des piscines.

La transpiration, la macération et les micro-traumatismes dus à des vêtements trop serrés sont également des éléments déclencheurs de l’éclosion de champignons microscopiques tels que le candida albicans.

D’autres éléments peuvent bouleverser l’équilibre de la flore vaginale, comme un excès d’antibiotiques qui détruit les bactéries protectrices du vagin, laissant le champs libre aux champignons pour se développer. D’autres facteurs sont les rapports non protégés fréquents qui modifient le pH vaginal, les règles, qui le rendent acide, et les grossesses, car le corps de la femme génère une grosse quantité d’hormones.

Quels sont les symptômes ?

Les premiers signes évocateurs d’une mycose vaginale sont :

Une irritation à l’entrée du vagin, une vulve rouge, des démangeaisons et des brûlures. D’autres symptômes se manifestent ensuite comme des pertes plus abondantes et laiteuses, une inflammation de la vulve, et des douleurs pendant les rapports sexuels ou la miction.

La mycose vaginale, qu’on peut aussi désigner sous le nom de muguet vaginal ou de candidose, est une infection qui touche environ 75% des femmes une fois au cours de leur vie. La plupart du temps, elle se déclenche suite à l’apparition de levures de type Candida, qui sont déjà présentes dans l’organisme. C’est la Candida Albicans qui est en cause dans 90% des cas.

Repérer les symptômes

Cette mycose produit des symptômes comme des démangeaisons, des brûlures, une irritation à l’entrée du vagin et des dépôts blancs au niveau de la vulve. De même, certaines douleurs peuvent se faire ressentir lors de rapports sexuels et des mictions.

Les mycoses sont reconnaissables aux symptômes suivants.

Chez la femme :

  • Démangeaisons de la vulve et de l’entrée du vagin
  • Vulve rouge
  • Pertes blanches épaisses et crémeuses
  • Brûlures en urinant
  • Douleurs pendant les rapports

Chez l’homme :

  • Gland qui démange et enfle
  • Muqueuse rouge
  • Petites pustules sur la verge
  • Sensations de brûlures
  • Ecoulement purulent

Ces manifestations doivent pousser la personne à prendre rendez-vous chez son médecin qui examinera les parties génitales et fera un prélèvement des pertes. Celles-ci seront analysées en laboratoires, et parfois mises en culture.

Diagnostic et traitement

Dès les premiers signes, il faut consulter un médecin. En faisant un toucher vaginal pour observer l’aspect de la muqueuse et des pertes, et en interrogeant la patiente sur ses symptômes, il pourra décider des examens complémentaires en laboratoire. Un prélèvement cervico-vaginal et une mise en culture des pertes permettront de choisir un traitement adapté et de déceler la présence d’IST associées.

Pour soigner la mycose vaginale ponctuelle, des ovules à insérer dans le vagin au coucher, comme le Gyno-Pevaryl, peuvent s’avérer très efficace. Ce traitement s’accompagne en général de crèmes antifongiques à appliquer sur les muqueuses externes.

En cas de récurrence des mycoses, un examen cytobactériologique permettra de choisir un traitement à base de médicaments oraux classiques ou de probiotiques et prébiotiques pour rééquilibrer l’écosystème vaginal.

Mesures pour éviter les récidives

Pendant les traitements et pour éviter les récidives, il existe quelques règles :

  • Vérifier que le/la partenaire n’est pas touché pour éviter la recontamination lors des rapports. S’il/elle est également concerné, il devra également se soigner.
  • Evitez les rapports qui peuvent être irritants et mettez des préservatifs bien lubrifiés pour éviter les frottements.
  • S’essuyer de l’avant vers l’arrière et avoir une bonne hygiène intime sans pour autant être dans l’excès (ce qui risque aussi de provoquer des mycoses).
  • Eviter de s’asseoir sur les cuvettes de WC publiques et les bancs des piscines.
  • Ne pas rester avec un maillot mouillé trop longtemps. Bien se sécher après la douche car les candidas prolifèrent en milieu humide.
  • Se laver avec du savon au pH neutre comme le savon de Marseille.
  • Changer régulièrement de sous-vêtements et choisissez les en coton. Evitez les vêtements serrés.
  • Les femmes doivent changer régulièrement de protection pendant les règles et éviter les tampons.
  • Consommer plus de yaourts ou faites une cure de probiotiques pour rééquilibrer la flore vaginale.
  • Surveiller sa consommation de sucre et d’alcool dont sont friandes les levures. Et faites vérifier votre diabète.
  • Evoquer avec un médecin les traitements antibiotiques et contraceptifs en cours, car ils peuvent être en cause.

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