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Maintenant que tout le monde peut être élu président, Michel Cymes veut quand même vérifier qu’ils sont bons de la tête

Dans une interview diffusée sur France 5 dans C l’hebdo, Michel Cymes a lancé une idée qui pourrait bien faire débat : obliger les futurs chefs de l’État à passer un examen médical complet – y compris psychologique – avant d’accéder à la fonction.

Alors que la présidence française semble parfois ressembler à un job à risques multiples (stress, jetlag, crises internationales), le médecin rappelle qu’il ne s’agit pas d’une mission ordinaire.

Et si la santé mentale des dirigeants n’était plus un détail ? Voilà la question posée par Michel Cymes, qui imagine même un “collège de médecins” chargé de valider chaque président élu.

“La santé mentale, c’est pas juste pour les autres”

Durant l’émission, une séquence retraçant un entretien entre Michel Cymes et François Hollande a été diffusée. L’ex-président estime que consulter un psychologue reste perçu comme un signe de faiblesse en France.

> “Ce serait un signe de faiblesse.”

Mais pour Michel Cymes, cette vision doit changer. Il plaide pour une prise en charge active du stress lié au pouvoir : “Ce serait normal que vous puissiez, dans des moments de tension terrible, évacuer un peu en parlant à un professionnel.”

Il souligne aussi les conditions extrêmes vécues par les chefs d’État : attentats, voyages incessants, alimentation anarchique… Autant de facteurs qui auraient raison de la résistance mentale la plus solide.

Un “collège de médecins” pour remplacer le hasard

C’est là que le médecin franchit le pas : il propose la création d’un “collège de médecins”, chargé d’évaluer chaque candidat élu, non seulement physiquement, mais aussi psychologiquement.

> “Je pense qu’avant qu’un président élu puisse être président de la République, il faudrait qu’il y ait un collège de médecins qui puisse vérifier que, psychologiquement et physiquement, il est capable de le faire.”

Pour lui, cela ne devrait pas se limiter à un simple contrôle initial : un suivi régulier pendant le mandat serait nécessaire.

Réactions : rires, doutes, et quelques bonnes questions

Natacha Polony, toujours prompte à réagir, ironise sur la nécessité de ce suivi : “Est-ce qu’il ne faudrait pas plutôt que les candidats aient travaillé sur eux-mêmes avant ?”

Mais derrière les sourires, c’est bien une interrogation sérieuse qui se profile : jusqu’où aller dans la transparence sur la santé des dirigeants ? Et surtout… comment éviter que les décisions cruciales soient prises par quelqu’un “fatigué du bulbe” ?

 

Karim

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