Quand les animaux décident de prendre le pouvoir…et c’est pas triste !
La réunion des chefs animaux
Un jour, dans un petit café isolé, un chat (tout en fourrure et en arrogance), un perroquet (toujours prêt à répéter les bêtises des humains) et une grenouille (la voix de la raison… ou pas) décident de créer leur propre gouvernement. Oui, un gouvernement animalier. Parce qu’après tout, pourquoi pas ?
Le chat commence :
– Moi, je suis pour une république monarchique, où je serais, bien évidemment, le roi. Je vous conseille de voter pour moi, sinon vous risquez de finir comme ces poissons dans le bac !
Le perroquet le coupe, s’exclamant :
– Moi, je suis d’accord, mais uniquement si on fait de la politique de la parole. Tout le monde doit parler… enfin, répéter ce que je dis ! Après tout, je suis un perroquet, hein ?
La grenouille, en pensant à son avenir, intervient à son tour :
– Attendez, les gars ! Moi je veux juste un ministère de l’eau, parce qu’on va pas me dire qu’on va tout sécher dans ce pays !
Les élections arrivent, et c’est un vrai cirque. Le chat tente de séduire les électeurs avec sa capacité à ronronner très fort.
– Vous verrez, avec moi, tout sera calme… sauf quand je déciderai qu’il est l’heure de jouer à la souris !
Le perroquet, de son côté, répète sans cesse :
– « Votez pour moi, votez pour moi ! » C’est simple et efficace, non ?
Mais la grenouille, bien que discrète, a des arguments solides :
– Si vous votez pour moi, il y aura de l’eau partout ! Un pays où tout le monde pourra sauter, nager et se détendre ! En plus, vous aurez des moustiques gratuits à manger. Que demander de plus ?
Les résultats tombent. Et là, tout le monde est stupéfait : c’est la grenouille qui gagne ! Oui, oui, vous avez bien lu, c’est la grenouille qui devient présidente. Pourquoi ? Parce que les électeurs ont trouvé que l’idée des moustiques gratuits était vraiment tentante. Le chat, déçu, râle :
– Bon, ok, c’est bien joué, mais j’espère que sous son gouvernement, on aura le droit de dormir un peu…
Et le perroquet ? Eh bien, il a perdu, mais ne se laisse pas abattre :
– Je reviendrai, avec une meilleure campagne… et plus de bruit !
