La pauvreté en France franchit un NOUVEAU cap : 10,2 Millions de personnes touchées en 2025
Un constat alarmant se dessine : la pauvreté en France continue de progresser. Selon les données les plus récentes publiées par l’Insee, 10,2 millions de personnes vivaient sous le seuil de pauvreté monétaire en 2025. C’est un nouveau record historique qui place la France face à une crise sociale profonde et persistante.
Le seuil de pauvreté désormais atteint par des millions de Français
Fixé à 60 % du revenu médian national , soit environ 1 370 euros nets mensuels pour une personne seule , ce seuil est aujourd’hui dépassé par près d’un habitant sur six.
L’inflation soutenue dans les secteurs de l’énergie, du logement et de l’alimentation pèse lourdement sur les ménages modestes. Et cette pression économique ne touche plus seulement les catégories traditionnellement vulnérables : une partie croissante de la classe moyenne est désormais concernée , contrainte de jongler entre factures impayées et besoins essentiels.
Qui sont les nouvelles victimes de la montée de la pauvreté ?
Les familles monoparentales, les jeunes actifs mal rémunérés, les retraités aux pensions basses et les allocataires du Revenu de Solidarité Active (RSA ) restent les plus exposés.
Mais on observe aussi une progression inquiétante chez les travailleurs précaires, les intermittents du spectacle et certains fonctionnaires touchant des salaires bloqués. Les zones urbaines sensibles, les régions rurales isolées et les départements d’outre-mer accusent également un retard structurel sévère.
Selon l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (ONPES) , les enfants représentent une part croissante des populations affectées , ce qui soulève de graves interrogations sur leur avenir scolaire, sanitaire et professionnel.
Des politiques sociales débordées par la demande
Malgré les mesures gouvernementales comme la hausse du Smic ou la réforme progressive des minima sociaux, les dispositifs existants peinent à suivre l’ampleur de la demande.
Les structures d’aide alimentaire, d’hébergement d’urgence et de soins gratuits constatent une augmentation exponentielle des sollicitations. Le Samu Social, les Restos du Cœur et Emmaüs rapportent une saturation accrue de leurs services, avec des files d’attente de plus en plus longues et des ressources limitées.