“Y’a pas de CAF pour moi, je prends l’argent de vos enfants” : un Algérien déclenche la polémique avec une provocation ciblant les électeurs du RN
Sur les réseaux sociaux, une vidéo fait débat. Un homme d’origine algérienne interpelle directement les électeurs du Rassemblement national, affirmant qu’il n’a pas besoin de la CAF puisqu’il gagne sa vie en vendant de la drogue aux jeunes Français. Il affirme même pouvoir s’offrir une voiture de luxe grâce à ce commerce et prévoit de la ramener “au bled”.
Une provocation qui divise sur les réseaux sociaux
La vidéo, filmée dans un quartier sensible d’une grande ville française, montre un homme âgé d’une trentaine d’années s’adressant directement à la caméra. Avec un sourire provocateur, il lance : “Y’a pas de CAF pour moi, je prends l’argent de vos enfants”, avant d’expliquer que ses revenus proviennent de la vente de stupéfiants à des mineurs.
🔴 FLASH | « Y’a pas de CAF pour moi, je prends l’argent de vos enfants » Un algérien provoque ceux qui votent Front National, affirmant qu’il va ramener sa voiture de luxe "au bled" payé en vendant à leurs enfants « qui s’en mettent plein les narines ». 👃💰 pic.twitter.com/Er0OOxX1LV
— SIRÈNES (@SirenesFR) June 25, 2025
Il poursuit en montrant fièrement son véhicule, une Porsche Cayenne, disant l’avoir achetée grâce au trafic : “Je vais la ramener au bled, elle est payée par vos gamins, ceux qui s’en mettent plein les narines.” Ces mots, chargés de provocations, visent clairement à défier ceux qui soutiennent des politiques restrictives en matière d’immigration ou de sécurité.
Pourquoi cette vidéo fait réagir ?
Au-delà de la provocation, cette séquence a relancé le débat sur plusieurs sujets sensibles :
Le lien entre insécurité et trafic de drogue dans certains quartiers.
L’impact du trafic sur les jeunes, souvent décrits comme les premières victimes.
Les tensions sociales et idéologiques autour de l’immigration et de l’intégration.
Certains y voient une preuve du dérèglement des banlieues, d’autres une caricature grossière et stigmatisante. Quoi qu’il en soit, la vidéo tourne en boucle sur TikTok, YouTube Shorts et X (anciennement Twitter), suscitant autant de colère que de curiosité.
Faut-il y voir une réalité ou une simple bravade ?
Si la véracité de ses propos reste difficile à prouver, elle illustre une perception partagée par une partie de la population : celle d’un État perçu comme impuissant face aux réseaux de trafic. Selon une enquête de l’OFDT (Observatoire français des drogues et des toxicomanies), près de 40 % des jeunes de 17 ans ont déjà consommé du cannabis.
Dans ce contexte, les images de cet homme ne font que raviver des inquiétudes profondes : comment expliquer que des mineurs puissent avoir accès à des substances toxiques sans que les autorités réussissent à endiguer le phénomène ?