Remèdes de mamie

Petits « trucs » de santé de nos mamies

Cette rubrique rassemble un certain nombre de « trucs » médicaux utiles à connaître et de recettes ancestrales qui ont fait leurs preuves. Ils peuvent vous rendre de grands services pour de nombreux petits problèmes de la vie quotidienne. Nous vous les livrons – classés par ordre alphabétique – afin que vous puissiez les utiliser et en profiter si besoin était.

Aigreurs ou brûlures d’estomac

Vous avez subi un examen gastro-oesophagien complet (clinique, radiologique et biologique) qui n’a décelé aucune lésion ou maladie caractérisée mais vous souffrez pourtant d’aigreurs et de brûlures d’estomac qui vous empoisonnent régulièrement la vie.

Grignotez une dizaine d’amandes douces réparties tout au long de la journée. L’huile de ces amandes se déposera en une fine pellicule sur les parois de votre estomac formant ainsi un « tampon » naturel avec l’acide chlorhydrique responsable de vos troubles.

Arête ou petit os dans la gorge

Une arête ou un petit morceau d’os se bloque dans votre gorge. Cela vous gêne et peut même vous donner une sensation d’étouffement. Pas d’affolement intempestif en attendant l’arrivée du médecin. Avalez immédiatement du coton hydrophile, puis de la mie de pain fraîche jusqu’à cela englobe ce corps étranger et le fasse descendre dans l’estomac ou le suc gastrique dissoudra le tout, ou le rendra suffisamment mou pour ne poser aucun problème.

Il est toutefois recommandé de procéder, dés le lendemain, à un examen O.R.L. chez un spécialiste pour vérifier qu’aucun petit fragment n’est resté fiché dans la muqueuse, fragment qui pourrait provoquer un abcès grave dans les jours suivants.

« Bouton » d’herpès

Dés l’apparition d’un « bouton » d’herpès, approchez le plus près possible de sa zone d’apparition – sans vous brûlez bien sûr – une source de chaleur localisée (comme par exemple le bout incadescent d’une cigarette ou une toute petite ampoule ampoule électrique) afin de dégager une température d’environ 60° C au niveau de la lésion. Ceci à trois reprises pendant 20 à 30 secondes chaque fois.

Résultat assuré : le bouton disparaîtra dans les 24 H. Vous pouvez d’ailleurs procéder pareillement dés que vous ressentez la sensation « cuisante » qui précède l’apparition de cette lésion d’origine virale afin de la faire avorter purement et simplement.

Corps étranger dans le nez

Il est fréquent qu’un enfant se mette quelque chose dans le nez : perle, petit pois, morceau d’écorce de fruit (orange ou citron par exemple), de carton ou de plastic, etc. Compte tenu de l’anatomie du nez, ce corps étranger rentre facilement mais, une fois profondément enfoncé, refuse obstinément de ressortir. Le réflexe qui consiste à vouloir l’enlever en passant par la narine obstruée ne fait que le faire monter plus profondément et qu’aggraver les choses.

Voici deux moyens simples et faciles que vous pouvez faire vous-même avant de vous précipiter en urgence avec votre enfant chez un praticien (d’autant que, malheureusement, nombre de médecins ne connaissent pas ces possibilités). Commencez par le premier et, en cas d’échec, passez au second :

1) Saupoudrez un peu de poivre au voisinage du visage de l’enfant afin de provoquer un éternuement qui conduit assez souvent à « l’accouchement sans douleur » du corps étranger.

2) Allongez votre enfant sur le dos et tranquillisez-le. Bouchez hermétiquement avec le doigt la narine libre et appliquez votre bouche sur celle de l’enfant en soufflant doucement avec insistance assez fort – mais pas trop afin d’éviter un problème tympanique – pendant quelques secondes. L’air ne pouvant sortir que par la narine obstruée, le corps étranger s’évacue dans la majorité des cas sans aucune difficulté.

Dans les rares cas, seulement, où ces méthodes s’avèreraient inefficaces, vous devrez vous rendre chez un oto-rhino-laryngologiste qui fera le nécessaire.

Corps étranger dans les voies respiratoires provoquant un étouffement

De nombreuses personnes meurent régulièrement pour avoir avalé de travers un corps étranger : particule alimentaire, une pièce de monnaie, etc. Voies respiratoires bloquées, ils étouffent et connaissent après quelques minutes la plus absurde des morts faute d’avoir pu bénéficier d’un secours rapide efficace autre que les inutiles « tapes dans le dos » ou tentatives d’extraction manuelle du corps étranger dans l’arrière-gorge ou le larynx.

Voici une manœuvre relativement simple qui permet presque toujours de délivrer la victime de son blocage aérien et par là même de lui sauver la vie :

Placez-vous derrière la victime en lui entourant la taille des deux bras et exercez une forte pression rapide avec le poing de bas en haut au niveau de l’estomac (juste en dessous du sternum dans l’arc de cercle formé par les côtes). Cette pression exercée de bas en haut élève le diaphragme, ce qui entraine une forte « surpression » de l’air contenu dans les bronches et la trachée qui ne peut s’échapper que par les voies aériennes supérieures en provoquant l’expulsion forcée du corps étranger bloqué.

Si la personne :

– est assise, opérez de la même façon en vous plaçant derrière la chaise ;
– est allongée sur le sol, inconsciente, placez-vous à genoux au dessus d’elle et faites la même manoeuvre de pression rapide dans le creux de l’estomac à l’aide des deux mains placées l’une au dessus de l’autre (manoeuvre à utiliser également – avant la réanimation respiratoire par le bouche-à bouche – en cas de noyade avec inondation pulmonaire afin de provoquer l’expulsion de l’eau obstruant les voies respiratoires).

Écharde ou épine dans la peau

Il est assez fréquent de se retrouver avec une écharde de bois ou métallique, une épine végétale ou animale (oursin en particulier) fichée dans la peau. Le traitement consiste à retirer cette pointe en douceur. Pour cela il ne faut surtout pas appuyer autour de l’endroit concerné, ce qui a pour seul effet de faire rentrer un peu plus le piquant dans le tissu cutané. Voilà deux petits « trucs » naturels simples qui vous permettront de vous en débarrasser sans douleur.

Après une désinfection soigneuse avec de l’alcool iodé :

• Placez, sans appuyer, un morceau de scotch en le faisant juste adhérer à l’écharde ou à l’épine et le retirer doucement.
Ou
• Allumez une bougie dont vous laisserez tomber une ou deux gouttes de cire chaude juste à l’endroit où se trouve l’écharde ou l’épine. Laissez refroidir. Quand la cire est devenue bien dure, la décoller doucement de la peau; celle-ci entraîne habituellement avec elle la cause du mal. Il reste seulement alors à désinfecter une nouvelle fois l’endroit avec un peu d’alcool iodé et tout rentre dans l’ordre en 24 h.

En cas d’échec avec l’une de ces méthodes :

• Appliquez à l’endroit voulu de la vaseline, de l’huile de machine ou un petit morceau de lard frais, que vous recouvrirez d’un pansement occlusif. Ainsi bien lubrifiée, l’écharde ou l’épine s’éliminera toute seule au bout d’un jour ou deux.

Très important

Même si cela est rare, sachez que ce simple petit accident est susceptible de vous transmettre le tétanos, et que la médecine – en dehors de la vaccination qui protège parfaitement contre cette maladie – reste toujours impuissante pour la traiter curativement. Alors profitez-en pour vérifier que vous êtes bien à jour dans vos rappels de vaccination antitétanique. Si tel n’était pas le cas, voyez votre médecin traitant pour qu’il vous fasse immédiatement un sérum antitétanique, avant de faire ensuite le nécessaire pour une nouvelle vaccination.

Épingle ou objet pointu avalé par un enfant

Il est indispensable d’appeler un médecin. En l’attendant, ne cherchez surtout pas à faire cracher l’enfant ou à le secouer la tête en bas. Faites-lui seulement avaler du coton hydrophile, puis des asperges ou des poireaux cuits. En fonction des résultats de son examen, le praticien prendra toutes les dispositions nécessaires.

Fièvre importante chez l’enfant

Pour faire baisser une forte fièvre chez un jeune enfant, fièvre qui alarme toujours les parents et qui risque de provoquer des convulsions, voici un moyen simple, sûr et naturel qui donne toujours d’excellents résultats tout en douceur : aspergez le corps de l’enfant avec de l’eau tiède et dirigez sur celui-ci un courant d’air à l’aide d’un séchoir à cheveux ou d’un ventilateur. L’évaporation rapide de l’eau fera baisser la température du corps.

Hameçon dans la peau

La configuration d’un hameçon fait qu’il peut rentrer facilement dans la peau mais qu’il ne peut pas en ressortir sans arracher les tissus, ce qui fait généralement très mal.

Au lieu donc d’essayer de l’enlever en tirant dessus, il faut au contraire le pousser pour le faire ressortir de la peau à côté de l’endroit où il s’est enfoncé, ce qui – dans ce sens – est beaucoup moins douloureux. Une fois ressorti, il vous suffit de couper la pointe avec une pince coupante et de tirer facilement ensuite, sans dégât tissulaire et sans douleur, la tige métallique qui ne peut plus accrocher quoi que ce soit.

Insecte dans l’oreille

Un insecte est entré profondément dans votre oreille : soit il est encore vivant et son bourdonnement contre le tympan est insupportable, ou bien il est mort et sa présence constitue une gêne importante.

Nous vous déconseillons l’emploi d’un coton-tige qui ne fait, généralement, que pousser l’intrus un peu plus loin dans le conduit auditif.

Vous pouvez, par contre, l’éliminer facilement en vous faisant faire, par quelqu’un de votre entourage, un lavage avec de l’eau tiède savonneuse (le mieux est de mettre une cuillerée à soupe de Mercryl laurylé* pour un demi-litre d’eau) qui sera injecté dans l’oreille à l’aide d’une poire (type poire à lavement) munie d’une petite canule, et en visant la paroi postérieure du conduit auditif (jamais au centre du conduit). L’insecte est alors très rapidement éliminé.

Poux dans les cheveux

L’infestation du cuir chevelu de vos enfants par les poux est malheureusement de plus en plus fréquente. Si vous avez de la patience, il existe un moyen naturel extrêmement simple de les en débarrasser qui, de plus, donne des résultats plus efficaces que les diverses lotions pédiculicides chimiques utilisées aujourd’hui comme le montre les résultats d’une importante et toute récente expérimentation clinique.

Il suffit d’utiliser des peignes fins contenus dans une trousse commercialisée en Angleterre sous le nom de Bug Buster Kit*. Le traitement comporte 4 séances échelonnées sur deux semaines avec un éradication totale dans plus de 50% des cas, pourcentage supérieur ou, au pire, égal à l’emploi de lotions, sprays ou shampooings à base de malathion ou de pyréthrine, produits pesticides dont il vaut mieux se passer en première intention chaque fois que possible.

Régurgitations du nourrisson

Il faut bien savoir que les régurgitations chez le nourrisson sont fréquentes, banales et sans gravité. Elles concernent de très nombreux nourrissons et sont transitoires, apparaissant habituellement avant 3 mois et s’atténuant généralement après 6 mois tout en pouvant persister parfois plus longtemps (jusqu’à 18 mois)avant de disparaître naturellement.

Le bébé qui régurgite – appelé « bébé-cracheur » ou « bébé-baveur » – est un nourrisson qui se porte bien et ne pose pas de problèmes particuliers si ce n’est que pendant ses périodes d’éveil – le plus souvent juste après une tétée ou un biberon (les bébés nourris au sein y étant moins prédisposés car ils avalent moins d’air) – il régurgite le « trop plein » sans aucun effort. Il s’alimente bien avec une courbe de croissance normale, ne manifeste aucune douleur ni pendant ni après les repas et ne présente aucun autre trouble associé. La régurgitation est simplement un rôt plus productif qu’à l’ordinaire dont le seul inconvénient est de provoquer des salissures de draps et de vêtements mais aussi, très souvent, une vive inquiétude de la part des mamans.

Si ces régurgitations résistent aux moyens préventifs traditionnels (pas de vêtements trop serrés entraînant une compression abdominale, coucher sur le dos ou sur le côté, tétine du biberon et quantités bien adaptées à l’âge du bébé, atmosphère calme et non tabagique lors de la tétée ou du biberon, abstention lors de la diversification alimentaire des aliments qui les favorisent (jus de fruits en général et d’orange en particulier, sucreries, chocolat, etc.), voici une petite préparation magistrale – à faire faire par votre pharmacien – qui régularisera rapidement ce problème :

Julep gommeux ……………………………………….. 200 g
Carbonate de calcium ………………………………. 20 g

à raison d’une petite cuillerée à café juste avant le biberon ou la tétée.

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