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CRISE POLITIQUE – Emmanuel Macron interpellé à Colmar : « Remettez de l’ordre ! » clame une citoyenne exaspérée

Alors qu’il honorait les 80 ans de la libération de Colmar, Emmanuel Macron a été pris à partie par une Alsacienne de 81 ans, symbole d’une colère grandissante. « À l’Assemblée nationale, tout le monde crie. Pourquoi ce foutoir ? », a-t-elle lancé, mettant le président face aux tensions politiques qui divisent le pays. Un moment brut, révélateur d’un malaise profond…

Commémoration sous tension : Entre devoir de mémoire et réalités amères

Dimanche, le chef de l’État a présidé une cérémonie sobre marquant la libération de Colmar en 1945 par les troupes franco-américaines. Revêtu des attributs présidentiels, il a inspecté les soldats et salué des véhicules militaires historiques. Mais le cœur de l’événement a basculé lors du bain de foule, où une habitante a fustigé le chaos institutionnel, contrastant avec l’hommage solennel rendu aux héros de la Seconde Guerre mondiale.

 

« Jamais vu un foutoir pareil ! » : La charge d’une octogénaire

« Vous avez 81 ans de démocratie, mais aujourd’hui, c’est la cacophonie ! », a asséné la dame, dénonçant les débats houleux à l’Assemblée. Emmanuel Macron a tenté de temporiser : « Les députés sont élus par le peuple. C’est à lui de juger. » Une réponse jugée évasive, rapidement relayée sur les réseaux sociaux, où les critiques fusent sur le désordre parlementaire.

Macron en équilibre : Entre dialogue et défense des institutions

Entouré de la députée Brigitte Klinkert, le président a nuancé : « Certains parlementaires travaillent dans le calme. » Puis, il a enchaîné les échanges : un collégien évoquant le harcèlement scolaire, un réfugié afghan suppliant d’agir pour les femmes sous le joug taliban. Autant de sujets sensibles, mais incapables d’éclipser la polémique née de cette interpellation publique.

Le poids de l’histoire : De Strasbourg à Marc Bloch

Cette sortie intervient deux mois après les commémorations de la libération de Strasbourg, où Macron avait honoré les Malgré-nous et promis la panthéonisation du résistant Marc Bloch. Un rappel : le président mise sur la mémoire collective pour incarner l’unité. Mais face aux défis actuels – crise politique, défiance citoyenne –, les symboles suffiront-ils à apaiser les esprits ?

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