Noël à prix fixe : cette mère facture 21,50 € à chaque invité — et elle ne regrette rien
À quelques jours du réveillon, uneBritannique de 32 ans relance un débat brûlant : est-il acceptable de faire payer ses proches pour un repas de fête ? Whitney Ainscough assume pleinement sa décision. Chaque convive devra débourser 21,50 € pour dîner chez elle le 24 décembre. Une pratique qui choque certains… mais qui séduit de plus en plus de foyers confrontés à l’inflation.
Une facture non négociable pour le réveillon
Whitney Ainscough, suivie par plus de 200 000 personnes sur Instagram, ne cache rien de sa méthode. Alors que la plupart offrent traditionnellement le repas de Noël, elle a choisi une approche radicalement différente. Pour le réveillon 2025, chaque invité paiera l’équivalent de 23 dollars américains — soit environ 21,50 € — pour profiter de la table garnie qu’elle prépare.
Ce n’est pas une impulsion de dernière minute. Depuis des mois, Whitney applique déjà ce système pour ses déjeuners dominicaux, facturés 11 dollars par personne. Une habitude née d’une nécessité financière après avoir quitté son emploi et perçu des aides sociales. « Ils utilisaient mon gaz, mon électricité, regardaient la télévision… Je trouvais normal de demander une contribution », explique-t-elle.
Pourquoi doubler le prix à Noël ?
Le repas de Noël exige plus de moyens. Selon Whitney, elle sert trois fois plus de nourriture que d’habitude, avec des produits plus luxueux : dinde, porc, bœuf, accompagnements soignés. « À Noël, on fait beaucoup plus de choses. Tout sera mis au milieu de la table, et chacun prendra ce qu’il aime », précise-t-elle.
Avec 12 invités prévus, elle percevra près de 276 dollars — pour un coût estimé à 220 dollars. Un léger bénéfice, qu’elle ne cache pas, mais qu’elle justifie par la qualité et la quantité offertes.
Une tendance en phase avec l’époque
Si l’idée paraissait impensable il y a une décennie, elle trouve aujourd’hui un écho certain. Selon une étude Cofidis publiée en décembre 2025, le budget moyen des Français pour les fêtes atteint 491 € — le niveau le plus bas depuis huit ans. Face à la hausse des prix des denrées festives, de nombreuses familles cherchent des alternatives pour célébrer Noël sans se ruiner.
Faire participer chacun aux frais devient alors une solution pragmatique. Surtout lorsque le coût d’un repas de Noël 2025 peut aisément dépasser les 50 € par personne, entre entrées, plats, desserts et boissons alcoolisées.
Entre générosité et réalisme budgétaire
La réaction sur les réseaux est partagée. Certains applaudissent sa transparence et son refus de se mettre en difficulté financière pour plaire. D’autres y voient une trahison de l’esprit de partage censé régner à Noël.
Pourtant, Whitney incarne une mutation sociale silencieuse : organiser Noël sans se ruiner devient une priorité légitime. Et si demander une contribution permet de préserver à la fois l’hospitalité et l’équilibre de son compte en banque, pourquoi s’en priver ?
Au fond, son geste pose une question plus large : dans un monde où le coût de la vie explose, le vrai luxe n’est peut-être plus de tout offrir… mais de pouvoir encore se réunir, en toute honnêteté.
