Le moment gênant de Jordan Bardella sur Quelle Époque qui fait le buzz
Invité samedi 13 décembre sur le plateau de Quelle Époque, l’émission phare de France 2 animée par Léa Salamé, Jordan Bardella a connu un passage pour le moins maladroit. Le président du Rassemblement National, souvent présenté comme une figure montante de la politique française, s’est retrouvé au centre d’un échange tendu avec Roselyne Bachelot — un moment rapidement devenu viral sur les réseaux sociaux.
Un photocall qui tourne mal
Dans le cadre d’un jeu récurrent de l’émission, les invités doivent répondre spontanément à des questions sur des personnalités publiques. À la question « Quelle question poseriez-vous à Nicolas Sarkozy ? », Jordan Bardella répond sans hésiter : « Où trouve-t-il toute cette énergie ? ».
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"Vous vous répétez là… haha… (rires forcés) un petit manque d’imagination ? Haha ! Un cirage de pompe ! Où trouve-t-il toute cette énergie ? Ha-haha-ha." (Quelle Époque) pic.twitter.com/U7g94dcFaI
— Sir 𝕏 (@SirAfuera) December 14, 2025
Peu après, interrogé sur Donald Trump, il répète mot pour mot la même formule. Léa Salamé, amusée, relève immédiatement le manque d’originalité : « Vous vous répétez là, un petit manque d’imagination. »
L’humiliation publique de Roselyne Bachelot
C’est alors que Roselyne Bachelot, ancienne ministre et habituée des plateaux télévisés, enchaîne avec une remarque caustique : « Au secours. Le cirage de pompes… » La formule, cinglante, vise clairement à souligner ce qu’elle perçoit comme une flatterie peu subtile.
Visiblement irrité, Jordan Bardella lui rétorque : « Je vous trouve bien inélégante, madame Bachelot. » Mais le mal est fait. Quelques minutes plus tard, lorsque Léa Salamé l’interroge sur Vladimir Poutine, Bachelot imite à son tour sa réponse, provoquant l’hilarité générale — sauf la sienne.
Les réseaux sociaux s’emparent du flop
L’échange n’a pas tardé à faire le tour de X (ex-Twitter) et d’Instagram. De nombreux internautes ont rappelé que Jordan Bardella aurait bénéficié d’un coaching médiatique coûteux, estimé à plus de 130 000 €. « Tu payes 300 heures de formation pour faire ça », ironise un utilisateur. « Le parcours universitaire inachevé et zéro expérience pro, mais on investit des centaines de milliers en image… », ajoute un autre.
Ces critiques s’inscrivent dans un contexte plus large : alors qu’il est régulièrement cité comme favori pour la présidentielle 2027, le jeune homme de 29 ans fait face à des questions récurrentes sur son expérience politique réelle et son absence d’activité professionnelle en dehors du Rassemblement National.
Pourquoi ce moment résonne-t-il autant ?
Parce qu’il cristallise un paradoxe : d’un côté, une image soigneusement construite de « jeune leader moderne », de l’autre, des maladresses médiatiques répétées qui alimentent le doute. Dans une ère où la communication politique est devenue un enjeu central, chaque faux pas peut coûter cher — surtout lorsqu’il survient en direct, face à des figures expérimentées comme Roselyne Bachelot.
Et si ce moment restera anecdotique pour certains, pour d’autres, il révèle une fragilité dans la narration que le RN tente de construire autour de son président : celle d’un homme prêt à gouverner la France.
