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« La France est en faillite » : Wauquiez déclare l’état d’urgence budgétaire

Devant la caméra de France 2, Laurent Wauquiez a lancé une bombe verbale : selon lui, la France est « ruinée ». Pas une métaphore, mais un constat qu’il juge « factuel ». Derrière cette formule choc, un appel pressant à revoir en profondeur les dépenses publiques — avant qu’il ne soit trop tard pour sauver le modèle social.

Un constat sans concession

Jeudi 20 novembre 2025, dans l’émission L’Évènement, le président du groupe Droite Républicaine à l’Assemblée nationale a tranché net. « Si on ne prend pas les bonnes décisions maintenant, on n’aura plus les moyens de financer notre système de solidarité », a-t-il déclaré. Une mise en garde qui vise à réveiller une classe politique, selon lui, trop longtemps aveugle à l’explosion de la dette publique.

 

Services publics préservés, mais dépenses ciblées

Wauquiez tient à lever tout malentendu : il ne s’agit pas d’abandonner l’État-providence. « Je ne rêve pas de détruire les services publics », affirme-t-il, soulignant que ces piliers restent « au cœur de ce qui rend la France forte ». Mais cet attachement ne dispense pas de faire des choix. Et pour lui, deux secteurs doivent être prioritairement rationalisés :

  • La bureaucratie administrative, qu’il accuse d’avoir gonflé de manière irrationnelle ;
  • Les dépenses sociales qu’il qualifie d’« assistanat », jugées peu efficaces ou mal ciblées.

80 milliards d’euros dans 1 000 agences ?

Le député LR de Haute-Loire pointe du doigt l’« opacité » du fonctionnement de l’administration : « On parle de 1 000 agences, 80 milliards d’euros de dépenses annuelles, avec une hausse de 50 % depuis François Hollande. » Selon lui, cet engrenage bureaucratique absorbe une part considérable des ressources sans améliorer les services concrets — école, hôpital ou sécurité.

« En cinq ans, la dépense publique a augmenté de 300 milliards. Et pourtant, personne ne voit les résultats », s’interroge-t-il. Une critique qui rejoint des préoccupations grandissantes chez les citoyens, notamment autour du budget de l’État en 2025.

Un modèle régional comme preuve d’efficacité

Pour étayer ses propositions, Wauquiez se réfère à son expérience à la tête de la région Auvergne-Rhône-Alpes. « Pendant huit ans, aucun impôt ni taxe relevé, zéro dette supplémentaire, et une baisse de 15 % des dépenses de fonctionnement », énumère-t-il. Un bilan qu’il présente comme la preuve qu’une gestion rigoureuse est possible — même dans un contexte contraint.

Face à l’urgence, il appelle à une « révolution de la sobriété budgétaire », non pas pour réduire l’État, mais pour le rendre plus efficace. Et surtout, pour que la solidarité reste financable.

Karim

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