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Un tacle en direct : quand Polska évoque la drogue de Matthieu Delormeau sur TBT9, Valérie Benaïm reste sans voix

Le plateau de Tout beau, tout n9uf a vibré mercredi 12 novembre 2025, après une révélation inattendue. Polska, chroniqueuse aux propos souvent crus, a lancé une remarque cinglante sur les dérives passées de Matthieu Delormeau, en pleine émission. Le sujet ? Les séquelles de l’addiction à la drogue. Et la gêne sur le plateau, palpable. Valérie Benaïm, assise à côté d’elle, a gardé le silence — un silence lourd, presque douloureux.

Le contexte : quand Paris Jackson réveille les fantômes

La veille, Paris Jackson, fille de Michael Jackson, avait partagé sur les réseaux sociaux une confession bouleversante. À 20 ans, une consommation intensive de cocaïne lui avait causé une perforation de la cloison nasale. Sept ans plus tard, le trou reste visible. « Je pourrais y faire passer un spaghetti d’un côté à l’autre », avait-elle écrit. Un témoignage brut, qui a fait le tour du web.

Sur TBT9, les chroniqueurs ont abordé cette histoire avec sérieux — jusqu’à ce que Polska intervienne.

Polska : une blessure, un malentendu, un tacle

Polska, elle-même victime d’une nécrose nasale après une chirurgie esthétique ratée, a immédiatement fait le lien. « J’ai la même chose, mais un trou plus grand. On peut passer un doigt entier », a-t-elle déclaré. Puis, elle a ajouté : « Ce n’est pas à cause de la drogue. C’est à cause d’une erreur médicale. Mais à chaque fois que je vois un chirurgien, il pense que c’est de la drogue. Eh ben non ! Je ne suis pas Matthieu. »

La phrase, prononcée avec son ton habituel, n’était pas un simple commentaire. C’était une mise en accusation indirecte. Et elle a touché un point sensible : l’addiction de Matthieu Delormeau.

Matthieu Delormeau : une lutte publique et sincère

Matthieu Delormeau n’a jamais caché son passé. Sur ce même plateau, il avait raconté, sans filtre, son descente aux enfers : garde à vue, prison, cités, dealers. « J’ai vécu la police, la justice, la garde à vue, la prison », avait-il confié. « Le seul que j’ai détruit, c’est moi. »

Aujourd’hui, il affirme avoir tourné la page. Il parle de désintoxication comme d’une prison, mais aussi comme d’un point de non-retour. Son parcours est devenu un exemple pour beaucoup. Et pourtant, dans l’humour cynique d’une émission de divertissement, son passé est devenu une cible.

Le malaise de Valérie Benaïm : quand le rire devient incongru

Valérie Benaïm, habituellement volubile, n’a pas réagi. Pas de sourire. Pas de contre-attaque. Juste un regard baissé, un silence prolongé. Ce n’était pas de la gêne passagère. C’était de la désapprobation silencieuse. Et dans un univers où le choc est monnaie courante, ce silence a parlé plus fort que n’importe quelle réplique.

Est-ce que la moquerie est acceptable quand elle touche à la santé mentale ? À la souffrance réelle ? À des cicatrices invisibles ?

Le débat caché : quand l’humour devient violence

Sur les réseaux, les réactions se sont divisées. Certains ont salué la franchise de Polska. D’autres ont dénoncé un manque de respect. Des témoignages ont afflué : « J’ai survécu à la drogue. Je n’ai jamais voulu qu’on s’en moque. »

Le problème ne réside pas dans le fait que Polska ait eu une blessure physique. Il réside dans le fait qu’elle a utilisé la souffrance de quelqu’un d’autre — un homme qui a déjà payé un prix très élevé — pour se dédouaner.

Le vrai sujet : la drogue, la santé et les stigmates

La France compte plus de 250 000 personnes dépendantes aux drogues illicites. Parmi elles, des artistes, des journalistes, des hommes et des femmes qui ont osé parler. Matthieu Delormeau en fait partie. Son témoignage a aidé des milliers de personnes à chercher de l’aide.

Et pourtant, dans l’industrie du divertissement, les cicatrices deviennent des punchlines. Les addictions, des blagues. Les rétablissements, des anecdotes à évoquer en direct.

Le vrai défi aujourd’hui ? Apprendre à parler de la drogue sans la banaliser. Sans la transformer en spectacle.

Matthieu Delormeau n’est plus un addict. Il est un témoin. Et ce mercredi soir, il n’a pas réagi. Parce qu’il sait que le vrai combat, ce n’est pas contre la drogue. C’est contre l’indifférence. Et parfois, contre le rire mal placé.

Le mot de la fin : comprendre, ne pas juger

La santé mentale, les addictions, les séquelles physiques — ce ne sont pas des sujets pour les blagues de plateau. Ce sont des parcours de survie. Et ceux qui en sortent méritent plus que des sarcasmes. Ils méritent du respect.

Sur TBT9, le rire a pris le dessus. Mais dans les coulisses, beaucoup ont pensé : « Et si c’était nous ? »

Karim

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