La véritable épreuve du Prince : Une blague féerique à raconter (Presque) jusqu’au bout
Il était une fois… une blague déguisée en conte pour enfants. Douce en apparence, rusée en fond, et dotée d’une chute qui ne manque jamais de surprendre — surtout ceux qui pensaient deviner la morale.
Un jeune prince, pressé par son père le roi de se marier, hésite. « Comment choisir ? se demande-t-il. Et si elle est ennuyeuse ? Mauvaise mère ? Têtue ? » Le roi, sage et pragmatique, décide alors de mettre en place une série d’épreuves dignes d’un casting royal.
D’abord, un bal somptueux : 3 000 prétendantes, des robes sur mesure, des leçons de danse… et des pieds en feu pour le prince.
Ensuite, un concours d’art : peintures, sculptures, performances… jusqu’à ce que ses yeux brûlent comme s’ils avaient contemplé mille soleils.
Puis une chasse à courre : cent cavalières, des chevaux arabes, des selles cirées… et un postérieur meurtri comme s’il avait affronté un ogre en duel.
Enfin, un concert de chorales : voix aiguisées, tons harmonisés… et des oreilles qui bourdonnent comme sous un marteau-piqueur.

De filtre en filtre, les candidates se raréfient. De 3 000 à 12, puis à 3. Trois jeunes femmes, toutes brillantes, généreuses, et profondément amoureuses — ou du moins, c’est ce qu’elles affirment.
La première dépense son trésor en robes et coiffures : « Pour être digne de vous, mon prince. »
La deuxième rénove le château : « Pour que votre foyer soit parfait. »
La troisième offre armes et cheval au royaume voisin : « Pour sceller des alliances durables. »
Le roi, satisfait, s’adresse alors à son fils : « Tu sais maintenant qui choisir, n’est-ce pas ? »
Et le prince, sans hésiter…
…choisit celle qui lui plaît le plus.
(Et si vous voulez connaître exactement pourquoi… eh bien, disons que cette histoire est parfaite pour endormir les enfants… tant qu’ils ne restent pas éveillés jusqu’à la fin !)