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Scandale Vinted : Le jeune « super-vendeur » qui fait exploser la Toile

Il négocie sans pitié, stocke chez ses parents, et gagne 10.000 euros par mois. Keran, 20 ans, n’est pas un simple utilisateur de Vinted — c’est un stratège du vide-dressing. Et son reportage dans Sept à Huit a déclenché une tempête sur les réseaux. Entre indignation, fascination et débats enflammés, découvrez pourquoi ce jeune homme cristallise aujourd’hui la colère de milliers d’internautes… et ce qu’il révèle de l’évolution troublante de la mode seconde main.

Qui est Keran, le vendeur qui fait polémique ?

À peine majeur, Keran a déjà transformé Vinted en machine à cash. Fini les études de droit : il préfère arpenter les brocantes dès l’aube, chiner des pièces de marque, et les revendre avec une marge parfois vertigineuse. Ses parents ? Ils hébergent désormais des centaines d’articles dans leur garage. Un business model audacieux — voire cynique — qui lui rapporte près de 10.000 euros mensuels.

Le déclic : un reportage dans « Sept à Huit »

Diffusé le dimanche 21 septembre 2025 sur TF1, le magazine présenté par Harry Roselmack s’intéressait aux super-vendeurs Vinted. Keran, avec son franc-parler et ses méthodes brutales, s’est imposé comme le personnage central. Et c’est une scène en particulier qui a tout déclenché.

La scène qui a tout enflammé

Devant un stand solidaire de la grande braderie de Lille, Keran tente d’acheter 5 jeans et un manteau pour 30 euros. Lorsque la vendeuse lui rappelle que l’argent ira à des enfants défavorisés, il rétorque : “C’est un effort, à 5 euros pièce ! Ça va me faire beaucoup après.”

Les caméras ont tout capté. Les internautes, eux, n’ont rien oublié.

Pourquoi la Toile s’est-elle emportée ?

Parce que Keran ne triche pas — il assume. Et c’est précisément ce qui choque. Dans un monde où la consommation responsable et l’économie circulaire sont censées primer, son approche purement mercantile heurte. Surtout lorsqu’elle touche à la solidarité.

  • “Il n’a honte de rien !” — un tweet repris plus de 12 000 fois.
  • “J’ai envie de le baffer”, “Quel rat”, “La grosse arnaque” — des commentaires en boucle.
  • “C’est légal… mais est-ce moral ?” — le débat qui divise.

Un cas isolé ? Pas vraiment.

Keran n’est pas une exception. Sur Vinted, Videdressing, ou même Depop, de plus en plus de “pros” transforment la seconde main en business agressif. Revente à prix gonflé, négociation sans limite, stockage industriel… L’esprit “désencombrement et partage” s’effrite.

Qu’est-ce que ça dit de notre société ?

Derrière la polémique, une question plus large émerge : la seconde main peut-elle rester éthique quand elle devient ultra-lucrative ?

Les plateformes encouragent-elles ce comportement en mettant en avant les “top vendeurs” ? Les acheteurs sont-ils complices en acceptant ces prix ? Et jusqu’où ira-t-on pour maximiser ses profits, même au détriment de causes humanitaires ?

Les réponses ne sont pas simples. Mais une chose est sûre : Keran, sans le vouloir, a mis le doigt sur une fracture profonde — entre idéal écologique et réalité capitaliste.

Et maintenant ?

Depuis le reportage, Keran n’a pas fait de déclaration publique. Ses ventes sur Vinted continuent, visiblement imperturbables. Les internautes, eux, réclament des règles plus strictes sur les plateformes. Certains appellent même à boycotter les “super-vendeurs”.

Une chose est certaine : ce n’est pas la dernière fois qu’un tel cas fera les gros titres. Car dans l’économie de la revente, la frontière entre entrepreneur malin et profiteur sans scrupules devient chaque jour plus floue.

Karim

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