Perdre du poids

Révolution santé : Le mensonge sur L’obésité enfin démasqué

Une révélation qui bouleverse tout. L’obésité n’est pas principalement causée par le manque d’activité physique. Une étude mondiale de plus de 4 200 adultes révèle la vraie cause. Le problème vient de ce que nous mettons dans notre assiette, pas de combien nous bougeons.

Le mythe du manque d’exercice définitivement balayé

Imaginez un chasseur-cueilleur tanzanien parcourant des kilomètres chaque jour. À côté, un cadre norvégien rivé à son ordinateur. Lequel brûle le plus de calories ? La réponse surprend.

L’étude publiée dans PNAS en juillet 2025 a analysé la dépense énergétique de populations du monde entier. Menée par Amanda McGrosky, anthropologue à l’université de Duke, elle utilisait la méthode ultra-fiable de l’eau doublement marquée.

Résultat stupéfiant : les habitants des pays développés brûlent plus de calories que ceux vivant dans des sociétés traditionnelles. Le niveau d’activité physique est globalement stable, quel que soit le mode de vie.

Les habitants des pays riches bougent autant, mais prennent quand même plus de poids. Un paradoxe qui interroge les scientifiques depuis des années.

Le véritable coupable identifié

Alors, si ce n’est pas le manque d’activité, d’où vient l’excès de graisse ? La réponse tient en grande partie dans notre alimentation. Plus précisément, dans la domination des aliments ultra-transformés.

Dans 25 des populations étudiées, les chercheurs ont analysé les habitudes alimentaires. Le lien est devenu évident : plus la part des UPF était élevée, plus la masse grasse l’était aussi.

Ces aliments – snacks, sodas, plats préparés, produits industriels – sont omniprésents dans les pays riches. Faciles, rapides, pratiques… mais conçus pour être avalés sans réfléchir. Ils se digèrent trop vite, empêchent la satiété, et favorisent le stockage des graisses.

Les preuves s’accumulent

Cette étude rejoint les conclusions d’autres recherches majeures. Une étude de la UK Biobank sur 22 000 personnes a révélé que les plus gros consommateurs d’aliments ultra-transformés avaient un risque d’obésité supérieur de 79%.

Plus récemment, une étude pilote publiée en 2024 a testé la réduction de ces aliments de moitié. En seulement deux mois, les participants ont perdu en moyenne 3,5 kilos, sans changer leur niveau d’activité.

L’étude ne dit pas que l’activité physique ne sert à rien. Marcher, bouger, faire du sport reste essentiel pour le cœur, l’esprit, le moral. Mais pour lutter efficacement contre l’obésité, l’alimentation est déterminante.

Chaque petit pas compte : cuisiner davantage, choisir des aliments bruts, limiter les produits industriels. C’est déjà reprendre le pouvoir sur son assiette et sur sa santé.

Karim

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