Perles du Bac 2025 : les meilleures phrases à mourir de rire
Le 12 juin 2025, des milliers de lycéens ont pris leur stylo, leur gomme bien mâchouillée et leur dose de stress pour affronter l’épreuve de philosophie du baccalauréat. Pour certains, ce fut un moment intense. Pour d’autres… un moment d’inspiration absolue. Et parfois, les copies dépassent largement le cadre académique pour entrer tout droit dans la légende.

Car chaque année, c’est un rituel presque sacré : après les épreuves, les correcteurs partagent discrètement – ou moins discrètement – les perles trouvées dans les copies. Celles qui font sourire, celles qui interpellent… et celles qui méritent peut-être un prix littéraire spécial.
Quand la philosophie s’invite… avec humour
Le sujet « La liberté consiste-t-elle à n’obéir à personne ? » a visiblement fait tilt chez certains candidats. Un élève a même trouvé le moyen de faire un clin d’œil aux anarchistes en écrivant : « Comme les disaient les anarchistes : “Ni dieu ni mètre” » .
On ne sait pas si cela a rapporté des points, mais une chose est sûre : il mérite un doctorat en contrepèterie.
Autre sujet, autre perle : « Est-il juste de défendre ses droits par tous les moyens ? » . Réponse d’un élève malin : « La faim justifie les moyens » . Là encore, on imagine le correcteur lever les yeux au ciel, mi-choqué, mi-amusé.
Et que dire de celui qui a tenté une approche très personnelle : « Par exemple, si je dis je refuse de prendre ce sujet de philosophie au surveillant qui me le donne, c’est que je suis libre de ne pas faire ce bac philo parce que j’en ai pas envie. Mais je suis raisonnable, alors je le fais, mais je perds ma liberté ».
Un raisonnement qui tient debout… jusqu’à ce qu’il tombe dans le tragique existentiel du lycéen moderne.
L’art, la justice… et Bétowen
En série générale, les sujets étaient tout aussi stimulants : « Les pratiques artistiques transforment-elles le monde ? » et « Revient-il à l’État de décider de ce qui est juste ? » .
Mais parfois, la culture classique vacille. Un élève a ainsi écrit : « Par exemple, Bétowen s’est livré à de bonnes pratiques artistiques » .
Bach, Beethoven, Bétowen… à ce niveau-là, l’important est surtout d’avoir eu l’intention.
Un autre candidat a préféré puiser dans son vécu : « Si je trouve juste de rompre avec ma petite amie parce qu’elle est agaçante et que je ne veux plus la subir, c’est à moi de décider, pas au juge » .
C’est clair, concis, personnel… et probablement le début d’une thérapie payante.
Pour finir en beauté, un extrait du philosophe des sciences Antoine-Augustin Cournot demandait d’interroger l’idée que la science détiendrait seule la vérité. Réponse d’un élève inspiré : « On sait très bien que l’univers a été créé par le big band » .
Oui, le Big Bang, le Big Band… quand la musique sauve la physique.
Une tradition qui fait du bien
Derrière ces petites phrases drôles, absurdes ou touchantes, il y a une réalité simple : les élèves sont humains. Et face à une copie blanche et un sujet intimidant, parfois, l’esprit s’évade. Il improvise. Il joue. Il ose.
Ces perles du bac, loin de ridiculiser les candidats, montrent avant tout leur capacité à penser différemment. Et qui sait ? Peut-être que l’un de ces futurs philosophes, musiciens, ou… big bands cosmiques, nous surprendra encore dans quelques années.