École maternelle à Paris : Une enseignante suspendue après avoir giflé une enfant de 3 ans
Une affaire qui défraie la chronique dans le monde de l’éducation. Annick G., enseignante de 52 ans dans une école maternelle de Paris, a été suspendue pendant un an par le ministère de l’Éducation nationale après avoir giflé une élève âgée de seulement trois ans. Selon les premiers éléments rapportés, elle aurait également aspergé la petite fille d’un liquide non précisé.
L’incident, qui remonte à plusieurs semaines, a provoqué une vive émotion au sein de l’établissement scolaire, ainsi que chez les parents d’élèves. Les autorités ont rapidement pris des mesures disciplinaires, mais la défense de l’enseignante ne compte pas en rester là.
Suspension d’un an prononcée par l’Éducation nationale
La sanction tombe lourdement : un an de suspension sans salaire pour Annick G., professeur expérimenté(e) depuis plus de vingt-cinq ans. La décision du rectorat s’appuie sur des témoignages concordants, dont ceux de collègues présents dans l’école le jour des faits.
L’acte violent, perpétré dans une classe de maternelle, a été jugé incompatible avec les valeurs fondamentales de l’institution scolaire. Le ministère rappelle que tout acte physique contre un élève est strictement interdit.
🇫🇷 FLASH | Annick G., l’enseignante de 52 ans qui a frappé une élève de 3 ans dans une école maternelle à Paris et l’a aspergée d’un liquide, a été suspendue un an par l’Éducation nationale.
L’avocat de l’enseignante conteste la décision et a déposé un recours gracieux et… pic.twitter.com/t9KzXQWbTs
— Cerfia (@CerfiaFR) June 7, 2025
Un recours lancé par l’avocat de l’enseignante
Interrogé par plusieurs médias locaux, Me Laurent T., avocat chargé de la défense, n’a pas caché son désaccord avec cette sanction. « Nous contestons fermement cette suspension », explique-t-il. Il a déjà déposé un recours gracieux et hiérarchique , espérant faire annuler la mesure avant qu’elle ne devienne définitive.
« Si nous n’obtenons pas gain de cause, nous porterons l’affaire devant le tribunal administratif », ajoute-t-il, confirmant la volonté de son client(e) de se battre jusqu’au bout.
Rumeurs : Aurait-elle fui au Touquet ?
Depuis la mise en place de la suspension, Annick G. semble avoir disparu des radars . Plusieurs sources proches de l’enquête indiquent qu’elle aurait quitté précipitamment son domicile parisien peu après l’annonce de la sanction.
Des rumeurs circulent selon lesquelles elle aurait trouvé refuge dans une maison familiale située au Touquet , où elle passerait ses journées à distance des caméras et des journalistes. Aucune confirmation officielle n’a encore été apportée, mais les interrogations autour de sa présence ou non sur le territoire national persistent.
Un climat tendu dans les écoles maternelles
Cette affaire relance le débat sur les conditions de travail des enseignants du premier degré. Beaucoup soulignent la montée des tensions dans les classes, notamment en maternelle, où les comportements impulsifs des jeunes enfants peuvent générer une pression psychologique intense.
Pourtant, comme le rappellent les syndicats enseignants, aucun contexte ne peut justifier un geste violent envers un enfant. « La profession doit rester exemplaire », affirme Stéphanie R., représentante du SNUipp-FSU.
Sources :
- Ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse
- Le Monde – Rubrique Éducation
- Libération – Actualité société