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Choc fiscal en 2026 ? Le gouvernement prépare discrètement une augmentation d’impôts ciblée

Le gouvernement jure ses grands dieux qu’il n’y aura pas de hausse générale des impôts. Pourtant, derrière les formules diplomatiques et les déclarations rassurantes, un vent de tension souffle sur Bercy. Alors que le budget 2026 se profile comme un véritable casse-tête, plusieurs pistes fiscales sont discrètement étudiées. Résultat : la crainte grandit parmi les ménages d’un alourdissement ciblé de la pression fiscale, sous couvert de « solidarité » ou de « réforme structurelle ».

Éric Lombard nie la hausse globale… mais ouvre la porte à des mesures ciblées

Interrogé ce jeudi 5 juin sur France 2, le ministre de l’Économie Éric Lombard a été clair : « Il n’y aura pas de hausse d’impôt d’ensemble. » Selon lui, le problème ne vient pas du niveau des prélèvements obligatoires, mais bien des dépenses publiques.

Pourtant, il a aussitôt nuancé son propos, laissant entendre que certaines mesures ponctuelles pourraient être envisagées dans le cadre d’une logique plus large de redressement budgétaire. Un langage prudent, mais qui traduit une réalité complexe : sans nouvelles recettes, la trajectoire des comptes publics est difficile à tenir.

Un effort partagé : entre nécessité économique et rejet politique

La ministre du Travail Astrid Panosyan-Bouvet a confirmé cette ligne indirectement lors d’une intervention sur TF1. Elle a évoqué la nécessité d’un « plan d’ensemble » visant à mobiliser tous les leviers possibles, y compris le levier fiscal.

Selon elle, il s’agit de montrer que l’effort est « partagé par tous », dans un contexte où près de 58 % des richesses nationales sont absorbées par les dépenses publiques. Une justification technique, derrière laquelle se cache une volonté de diversifier les sources de financement de l’État.

La TVA sociale : une idée controversée mais sur la table

Parmi les pistes sérieusement étudiées, on retrouve notamment la TVA sociale, soutenue par le Medef. L’idée est simple : augmenter la TVA pour réduire les cotisations patronales. Cela permettrait à l’employeur de payer moins cher, tout en augmentant le salaire net du salarié. En théorie, cela pourrait même relancer le pouvoir d’achat.

Mais en pratique, cela revient à faire porter l’effort sur tous les consommateurs, sans distinction. Une mesure donc perçue comme injuste par la gauche, le Rassemblement national et les syndicats, qui y voient une augmentation implicite des impôts pour les classes moyennes et populaires.

Une hausse de 1 point de TVA pourrait générer entre 11 et 13 milliards d’euros supplémentaires pour l’État. Mais au prix d’un impact direct sur le budget des ménages.

Suppression de niches fiscales : une autre forme de hausse d’impôts

Autre piste explorée : la suppression progressive de certaines niches fiscales. Ce dispositif, destiné à favoriser certains comportements (comme l’investissement locatif ou les dons aux associations), coûte plusieurs milliards chaque année à l’État.

Bercy étudie la possibilité de réduire ou d’éliminer certains de ces avantages, ce qui aurait pour effet mécanique d’augmenter l’impôt pour les contribuables qui en bénéficient. Là encore, le terme « hausse fiscale » n’est jamais prononcé, mais les faits parlent d’eux-mêmes.

Sources :

Karim

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