Camomille : Un trésor digestif naturel que vous devriez découvrir
Depuis des siècles, la camomille est utilisée pour apaiser les troubles digestifs. Anti-inflammatoire, sédatif léger et antispasmodique, cette plante aux pétales dorés cache bien son jeu. Si vous souffrez régulièrement de ballonnements, de gaz ou de maux d’estomac, il est peut-être temps de lui redonner sa place dans votre cuisine ou dans votre tisane du soir.
Les propriétés digestives de la camomille
La camomille romaine (Chamaemelum nobile) et la camomille allemande (Matricaria chamomilla), les deux variétés les plus courantes, sont réputées pour leurs effets bénéfiques sur le système digestif. Elles contiennent des composés actifs comme l’apigénine, qui interviennent dans la relaxation musculaire et la réduction de l’inflammation.
Ces vertus permettent notamment de :
- Calmer les spasmes intestinaux
- Réduire les ballonnements
- Améliorer la digestion après un repas copieux
- Soulager les irritations de la muqueuse digestive
Comment préparer une infusion efficace ?
Pour profiter pleinement des bienfaits de la camomille, il est essentiel de respecter les bonnes pratiques de préparation. Une mauvaise infusion pourrait diminuer l’extraction des principes actifs.
Recette idéale de l’infusion de camomille
- Ingrédients : 1 cuillère à café de fleurs sèches de camomille (environ 2g)
- Eau : 150 ml d’eau frémissante (non bouillante)
- Temps d’infusion : 5 à 10 minutes selon l’intensité désirée
Conseil d’utilisation : Boire 1 à 2 tasses par jour, idéalement après les repas ou en fin de journée pour favoriser la détente.
Quand utiliser la camomille ?
Que ce soit en cas de digestion difficile, de colite nerveuse ou de troubles du sommeil liés à une mauvaise alimentation, la camomille se montre particulièrement utile.
Elle est aussi recommandée pour les enfants souffrant de troubles digestifs bénins ou de difficultés à s’endormir.
Contre-indications et précautions
Bien que très bien tolérée, la camomille peut provoquer des réactions allergiques chez certaines personnes, surtout celles sensibles aux plantes de la famille des astéracées (comme l’armoise ou le pissenlit).
Il est conseillé de ne pas en consommer en excès pendant la grossesse et l’allaitement, faute de données suffisantes sur son innocuité à fortes doses.
