Alerte maximale aux États-Unis : la FDA impose un avertissement « boîte noire » sur les vaccins anti-COVID
Alors que la France continue de promouvoir une image rassurante des vaccins à ARNm, les États-Unis franchissent un seuil sans précédent. D’ici la fin 2025, la Food and Drug Administration (FDA) prévoit d’apposer son avertissement le plus grave — la fameuse « boîte noire » — sur les vaccins contre la COVID-19 de Pfizer et Moderna. Une décision motivée par des signaux inquiétants de myocardite, notamment chez les adolescents et jeunes adultes. En parallèle, une étude française récente, vantée comme définitive, suscite de vives critiques pour ses biais méthodologiques. Deux approches, deux visions du risque, deux niveaux de transparence.
Une mesure historique aux États-Unis
Le Dr Vinay Prasad, à la tête du Center for Biologics Evaluation and Research, a confirmé que l’ajout d’un avertissement en boîte noire est imminent. Ce dispositif, réservé aux traitements associés à des effets secondaires potentiellement mortels, vise ici à alerter sur les cas de myocardite et de péricardite post-vaccination. Les données internes évoquent au moins 10 décès pédiatriques en cours d’investigation — des signaux ignorés depuis 2021 malgré leur récurrence.
Cette décision ne remet pas en cause l’ensemble du programme vaccinal. Elle souligne plutôt la nécessité d’un consentement éclairé, en particulier pour les populations à faible risque de forme grave de la maladie. Comme le rappelle un expert cité par CNN : « Les risques doivent être pesés contre les bénéfices, surtout chez les jeunes. »
L’étude Epi-Phare en France : des conclusions contestées
En France, le 4 décembre 2025, le groupement Epi-Phare a publié dans JAMA Network Open une vaste étude portant sur 28 millions d’adultes vaccinés. Selon ses auteurs, il n’existerait « aucun excès de mortalité » liée aux vaccins à ARNm, voire une réduction apparente de 25 % du risque global de décès.
Pourtant, cette analyse est vivement contestée. Des épidémiologistes indépendants soulignent un bias de sélection majeur : les participants ont été recrutés sur la base de soins enregistrés en 2020 — une année marquée par deux confinements, où les personnes en bonne santé ont massivement évité les structures de santé. L’échantillon n’est donc pas représentatif de la population générale.
D’autres biais entachent l’étude : l’effet « healthy vaccinee », l’exclusion des six premiers mois post-vaccination (période critique pour détecter les effets aigus), et des modèles statistiques inadaptés. Des figures comme le Pr Zizi ou le Pr Rentier dénoncent jusqu’à huit failles méthodologiques rendant les conclusions non fiables.
Une fracture transatlantique de confiance
Alors que la FDA opte pour une transparence accrue — malgré les risques de propagation de l’hésitation vaccinale —, les autorités françaises semblent privilégier une communication institutionnelle univoque. Santé Publique France et les grands médias relayent l’étude Epi-Phare sans nuance, alimentant ce que certains qualifient de désinformation institutionnelle.
Cette opacité s’inscrit dans un contexte plus large : refus de publier les données brutes par statut vaccinal, nominations controversées au sein de la mission Neuder, et marginalisation des débats sur les traitements précoces ou les risques potentiels des vaccins à ARNm. Résultat ? Une défiance croissante : 81 % des Français déclarent ne plus vouloir se faire vacciner contre la COVID-19, et 47 % citent les « mensonges du gouvernement » comme raison principale.
Vers une vaccination fondée sur l’éthique et la transparence ?
La démarche américaine, bien qu’imparfaite, incarne un principe fondamental : informer pour responsabiliser. En France, le legs de Pasteur — pionnier de la vaccination éthique — semble oublié au profit d’un scientisme dogmatique. Pour restaurer la confiance, il est urgent de publier les données brutes, d’ouvrir les débats à des experts pluralistes, et de respecter les conventions internationales sur le consentement.
Car dans la santé publique, la transparence n’est pas un risque. C’est la seule base d’une vaccination éclairée — et durable.
