Noël 2025 : ces produits « spéciaux fêtes » dont le prix explose sans raison valable
Chaque année, à l’approche de décembre, les rayons des supermarchés se transforment en vitrines de luxe. Des conserves aux biscuits, en passant par les confitures ou les huiles aromatisées, tout semble plus raffiné, plus rare, plus… cher. Pourtant, derrière cette mise en scène festive, se cache une vérité simple : de nombreux produits vendus comme « exclusifs » sont en réalité identiques à leurs versions courantes. La seule différence ? Un étiquetage habile… et une facture multipliée par trois, cinq, voire sept.
Un contexte économique qui amplifie la méfiance des consommateurs
En 2025, les Français restent prudents. L’étude CSA Research pour Cofidis révèle qu’ils ne comptent dépenser en moyenne que 491 € pour les fêtes — un recul marquant dans un contexte d’inflation persistante. Si les cadeaux (291 €) et le repas (123 €) restent les postes principaux, 74 % des ménages s’inquiètent des hausses de prix alimentaires, redoutant les « arnaques de fin d’année ».
L’exemple révélateur de la confiture de figues « spéciale foie gras »
Déjà épinglée par Foodwatch en 2019, cette stratégie commerciale perdure. Le pot de 46 g de confiture « Monoprix Gourmet », présenté dans le rayon foie gras, coûte 1,69 €. Soit 33,80 €/kg. À composition quasi identique, la même confiture en version classique (Bonne Maman, 370 g) revient à 5,38 €/kg. La version festive est donc 6 fois plus onéreuse — sans amélioration sensorielle, sans ingrédient rare, sans justification technique.
Pourquoi les marques s’en sortent-elles ?
Parce que la psychologie du consommateur joue en leur faveur. En période de fêtes, on accepte plus facilement de payer « un peu plus » pour « faire plaisir ». Les marques exploitent ce biais avec des termes comme « édition limitée », « recette traditionnelle » ou « accompagnement festif », créant artificiellement une perception de valeur.
