Quand le chameau n’est pas celui que tu crois…
Un jeune recrue débarque dans une base militaire perdue au cœur du désert. Le commandant lui fait faire le tour du propriétaire : baraquements, entrepôts, miradors… Pas une seule femme à l’horizon.
Intrigué, le soldat finit par demander, un brin mal à l’aise :
— Euh… ça fait une heure que je fais le tour, et je n’ai vu aucune femme. Vous êtes là depuis deux ans, vous devez être en manque, non ?

Le commandant hausse un sourcil, désigne une tente au loin :
— Tu vois cette tente, là-bas ? Derrière, il y a un chameau.
— Un chameau ?! répète le bleu, horrifié.
— Oui. Les gars l’utilisent. Et franchement, ils ont l’air contents.
Le pauvre recrue en reste bouche bée. Il imagine le pire, jure sur l’honneur qu’il ne descendra jamais aussi bas. Mais les semaines passent. Chaque soir, il voit ses camarades revenir de la tente, hilares, détendus, rayonnants presque.
Un soir, n’y tenant plus, il se décide. Il marche vers la tente, le cœur battant. Derrière, le chameau le fixe de ses grands yeux calmes.
— Pu***ain, c’est bien la misère…
Il ferme les yeux, évoque une créature de rêve, ouvre sa braguette… et se lance d’un coup de rein déterminé.
Immédiatement, le chameau pousse un beuglement strident qui réveille toute la garnison. En moins de dix secondes, les soldats déboulent, armes au poing.
— Mais qu’est-ce que tu fous, bon sang ?!
— Ben… comme tout le monde ! Sauf que le chameau, lui, n’a pas l’air d’apprécier !
— Abruti… soupire un vétéran en se massant les tempes. Le chameau, c’est pour aller au village !
Parfois, la solitude pousse à des conclusions hâtives. Surtout quand on ignore que dans le désert, même les chameaux ont un rôle bien défini. Heureusement, certaines erreurs ne coûtent que de l’embarras… et un bon moment drôle à partager.
Et si vous cherchez du contenu humoristique familial à la fois léger et surprenant, cette histoire illustre à quel point un malentendu vaut mieux qu’un long discours… surtout en zone militaire.
