Scandale Noël : l’Algérie achète une bûche CNews pour clouer le bec aux rumeurs
Une rumeur absurde enflamme les plateaux télé. Les bûches de Noël traquées en Algérie ? CNews y croit dur comme fer. Mais la télévision algérienne contre-attaque avec humour implacable, bûche en main.
La genèse d’une fake news française
Le 16 décembre 2025, une tribune dans Le Figaro met le feu aux poudres. Valérie Boyer, sénatrice LR, et Charlotte Touati, spécialiste des religions, accusent l’Algérie de persécuter les chrétiens de Kabylie.
Parmi les griefs : une prétendue « traque des bûches de Noël » via des contrôles de pâtisseries. L’administration remplacerait la loi défaillante. Ridicule ? Pas pour tout le monde.
CNews reprend le relais
Sur le plateau de CNews, Gabrielle Cluzel s’enflamme. « Des contrôles de pâtisserie pour traquer les bûches de Noël. Ça ne s’invente pas ! »
La polémique explose sur les réseaux. Relations franco-algériennes déjà tendues, ce clash sucré rajoute du piment.
AL24 News démonte la rumeur en direct
Narimene Zekagh, chroniqueuse de l’émission Hebdo Show sur AL24 News, passe à l’action. Elle débarque dans une pâtisserie algérienne, micro en main.
« Bonsoir. Vous avez des bûches ? » La vendeuse : « Chocolat et pralinée. » Achat immédiat. Mission accomplie.
« Finalement, Gabrielle, ce genre de propos, ça s’invente. »
Face caméra, bûche chocolat brandie : « Joyeux Noël CNews« . Le message est clair. Irréprochable.
La bûche, simple dessert en Algérie
- Pas de symbole politique.
- Pas de marqueur religieux.
- Juste un plaisir gourmand partagé.
« Qu’on soit musulman, chrétien ou gourmand, la pâtisserie unit », ironise Narimene Zekagh. Elle dénonce une caricature visant à « altérer l’image de l’Algérie ».
Contexte explosif franco-algérien
Le 24 décembre 2025, le Parlement algérien vote à l’unanimité la criminalisation de la colonisation française (1830-1962). Alger exige des excuses officielles de Paris.
Ce « Joyeux Noël CNews » tombe mal. Tensions maximales. La rumeur des bûches Noël interdites Algérie cristallise les crispations.
Une réponse satirique qui dit long sur les relations bilatérales. La bûche comme arme diplomatique ? L’absurde a parfois du génie.
