Brigitte Macron prise dans la tempête : Bardella sort de son silence
Brigitte Macron visée après ses propos sur des féministes
🥚 Le président du RN @J_Bardella revient sur le jet d'œuf dont il a été victime au début du mois, dans le Tarn-et-Garonne : un geste qu'il considère comme ule signe d'un durcissement du débat démocratique.#QuelleEpoque @FranceTV @LeaSalame pic.twitter.com/hEKpDLJcDO
— Quelle Époque! (@QuelleEpoqueOff) December 14, 2025
Le samedi 6 décembre 2025, quatre militantes féministes interrompent une représentation d’Ary Abittan aux Folies Bergère à Paris. Leur cri : « Abittan violeur ». Cette action survient malgré le non-lieu confirmé en appel en janvier 2025 dans l’affaire l’opposant à une ancienne compagne.
Le lendemain, Brigitte Macron assiste au même spectacle, accompagnée de sa fille Tiphaine Auzière. Dans des échanges captés par une caméra apparemment privée, elle aurait déclaré : « S’il y a les sales connes, on va les foutre dehors. » La vidéo, rapidement viralisée, déclenche une vague de réactions.
Marion Cotillard et la solidarité des « sales connes »
L’actrice oscarisée Marion Cotillard réplique avec élégance et fermeté. Sur Instagram, elle publie une image noire portant en lettres blanches : « Je suis une sale conne. » Sa légende, sobre et sans ambiguïté, affirme : « Et fière de l’être. »
Plusieurs figures publiques se rallient à elle, parmi lesquelles Judith Godrèche, la chanteuse Santa, ou encore Luana Belmondo. Ce mouvement spontané transforme une insulte en symbole de résistance féministe, illustrant la puissance virale du mouvement féministe en France.
Jordan Bardella tempère sans trancher
Invité de Léa Salamé dans l’émission Quelle époque ! sur France 2 le samedi 13 décembre, Jordan Bardella adopte une posture nuancée. « Je pense que tout est malheureux dans l’affaire », déclare-t-il d’emblée, reconnaissant la virulence des propos tenus.
Le président du Rassemblement national insiste toutefois sur le cadre de l’échange. « Sauf erreur de ma part, la vidéo était privée », souligne-t-il. Selon lui, il convient de ne pas « accabler » Brigitte Macron pour des paroles prononcées hors de tout contexte officiel.
Une polémique qui interroge les limites du débat public
Beyond the emotional response, this incident raises critical questions about the respect des lieux culturels en France and the appropriateness of public shaming for private remarks. Jordan Bardella condamne aussi l’interruption du spectacle : « Je n’aime pas la façon dont on perturbe des lieux de culture. Ce devraient être des havres de paix. »
Pour lui, le non-lieu judiciaire dont bénéficie Ary Abittan mérite d’être respecté, même si le débat sur les violences sexuelles demeure légitime. Cette affaire reflète ainsi les tensions contemporaines entre justice médiatique, frontières du privé et rôle des personnalités publiques.
Le poids des mots, la portée des silences
La polémiste Natacha Polony appelle de ses vœux une clarification de la part de la Première dame : « Il faudrait arrêter cette polémique. Une parole de Brigitte Macron permettrait de mettre fin à cette tension déplorable. » Tandis que le président Emmanuel Macron n’a pas encore été interrogé publiquement sur le sujet, l’attente monte.
Dans un climat social déjà tendu, cette affaire illustre combien les propos privés de personnalités publiques peuvent rapidement devenir des enjeux démocratiques — et combien la frontière entre vie privée et responsabilité publique reste poreuse.
