Macron en guerre contre Poutine ? Ce que les médias n’osent pas dire sur les 100 Rafale promis à l’Ukraine
Il ne parle plus de diplomatie. Il ne parle plus de négociation. Emmanuel Macron a choisi son camp — et il l’a déclaré haut et fort : il se présente désormais comme le principal opposant à Vladimir Poutine. La preuve ? Une promesse qui fait trembler les états-majors : 100 avions de chasse Rafale offerts à l’Ukraine. Pas des drones. Pas des systèmes de défense. Des chasseurs de combat, capables de frapper en profondeur, de dominer le ciel, de changer la donne sur le terrain. Un geste qui ne relève plus de l’aide — mais de l’engagement direct.
Un geste héroïque… ou une erreur stratégique ?
On peut admirer la détermination. On peut saluer la volonté de soutenir l’Ukraine face à l’agression. Mais derrière l’émotion, il y a la géopolitique. Et elle est implacable.
La France n’a jamais livré ce type d’armement à un pays en guerre. Jamais. Même pendant la guerre en Syrie, même pendant les conflits en Afrique, Paris a toujours évité de livrer des armes offensives de première ligne. Aujourd’hui, cette règle est brisée. Et elle ne l’est pas sans conséquence.
Quand la France devient cible
Un Rafale, ce n’est pas un missile. C’est un système complet : pilotes formés, pièces de rechange, logistique, maintenance, bases aériennes sécurisées. Toute cette chaîne, l’Ukraine ne la possède pas. Elle dépendra de la France — et de ses experts. Ce qui signifie : des techniciens français sur le terrain. Des bases françaises utilisées pour le soutien. Des données sensibles partagées.
Et si un Rafale est abattu ? Si un pilote français est capturé ? Si une base de soutien est visée par une frappe russe ?
La Russie ne voit pas cela comme un geste de solidarité. Elle le voit comme une déclaration de guerre indirecte. Et elle sait comment répondre.
Le prix d’une posture
Chaque Rafale coûte plus de 100 millions d’euros. Cent avions ? Plus de 10 milliards d’euros. Sans compter les coûts cachés : le décalage dans la modernisation de l’armée française, la perte de capacités opérationnelles, les risques de dépendance accrue vis-à-vis des États-Unis pour les munitions.
Et pour quel résultat ? La guerre ne se gagne pas avec des avions. Elle se gagne avec la volonté du peuple, la résilience du terrain, et le soutien international. La France ne va pas décider du sort de l’Ukraine en envoyant des Rafale. Mais elle risque de payer le prix fort pour avoir voulu en être le symbole.
En voulant incarner la résistance, Macron risque de devenir la cible.
