Chasse à l’ours : quand le permis de chasser ne suffit plus…
C’est l’histoire d’un type — appelons-le Didier — qui part en pleine nature, fusil à l’épaule, après avoir entendu dire qu’il y avait des ours dans le coin. Confiant, il s’enfonce dans la forêt, prêt à vivre une aventure digne des grands récits de chasse.
Au bout d’un moment, il tombe nez à nez avec un grizzly… pas juste gros, non : un vrai monstre de peluche féroce. Didier se jette dans les fourrés, vise avec application… et tire.
Un nuage de fumée s’élève. Quand il se dissipe, l’ours est là, tranquillement appuyé contre un arbre, en train de se limer les griffes comme s’il sortait d’un spa.
— Euh, toi, dit l’ours d’un ton presque poli, t’es au courant du règlement, j’espère ? Ici, quand t’as raté ton tir, t’le paies.
— Hein ?
— Ben ouais. Alors, à quatre pattes, s’il te plaît.
Didier, horrifié mais pas suicidaire, obtempère. Il retourne au village, honteux et furieux, et fonce dans la première armurerie.
— Je veux un fusil mitrailleur ! Le plus puissant que vous ayez !
Deux jours plus tard, il retrouve l’ours. Il ouvre le feu : 320 balles en rafale, un vacarme assourdissant, des arbres pulvérisés… et quand la poussière retombe ? L’ours, assis sur une souche, l’air zen.
— Ah, c’est toi ! Bon, tu connais la règle. Pas besoin de te refaire le topo…
Deuxième humiliation. Le chasseur repart, liquide ses économies, achète un char Leclerc, et revient en fanfare. Il balance un obus. Explosion gigantesque. Cratère. Silence.
L’ours est assis au centre du chaos, un peu ébouriffé, et lâche, perplexe :
— Dis-moi… Tu viens pas ici pour la chasse à l’ours en forêt, par hasard ?
