1.000 euros à la naissance : la proposition choc de Gabriel Attal pour sauver les retraites
Et si le futur de la retraite commençait dès le premier cri d’un bébé ? Alors que le débat sur le budget s’intensifie et que la réforme des retraites semble en suspens, Gabriel Attal propose une idée inédite, simple et profondément symbolique : offrir 1.000 euros à chaque nouveau-né, pour construire, à long terme, une épargne retraite solide. Pas de condition de revenus, pas de bureaucratie. Juste un coup de pouce initial, versé par l’État, qui pourrait changer la donne pour des millions de Français.
Un fonds de capitalisation pour chaque enfant
À la naissance, l’État ouvre automatiquement un compte dédié, alimenté de 1.000 euros. Ce montant, bloqué jusqu’à la majorité, est conçu pour s’accumuler sur des décennies, grâce à une capitalisation contrôlée. Les parents, grands-parents, ou toute personne souhaitant soutenir l’enfant peuvent y verser des sommes supplémentaires, bénéficiant d’un abattement fiscal encouragé par la loi.
Ce mécanisme, inspiré des systèmes de capitalisation comme ceux du Royaume-Uni ou de Singapour, vise à compléter le système par répartition, sans le remplacer. Il s’agit d’une double stratégie : préparer les futures retraites tout en instillant une culture de l’épargne dès le plus jeune âge.
Un coût maîtrisé, un impact majeur
À raison de 800.000 naissances par an en France, le financement annuel de ce dispositif s’élèverait à environ 660 millions d’euros. Un chiffre que le groupe Ensemble pour la République juge « raisonnable » face aux défis structurels du système de retraites. À l’horizon 2050, ce fonds pourrait générer des capitaux cumulés dépassant les 50 milliards d’euros — une source d’autonomie financière pour des générations futures.
Un outil de justice intergénérationnelle
Contrairement aux mesures ciblées, cette proposition est universelle. Elle ne favorise ni les riches ni les pauvres. Elle donne à chaque enfant, quel que soit son milieu, un point de départ équitable pour construire sa retraite. C’est une forme discrète mais puissante de justice sociale : l’État investit dans le futur de chacun, sans stigmatisation ni conditionnalité.
Une idée qui traverse les océans… et les idéologies
L’idée n’est pas entièrement neuve. Elle résonne étrangement avec la proposition de Donald Trump, qui souhaite lancer des « Trump Accounts » aux États-Unis : 1.000 dollars versés à la naissance pour chaque bébé né entre 2025 et 2028. Même principe. Même ambition. Même débat : peut-on faire de l’épargne retraite un droit fondamental, plutôt qu’un privilège de situation ?
En France, cette proposition est perçue comme une réponse pragmatique à la crise du financement. Elle évite les hausses de cotisations ou de durée de travail — deux leviers politiquement explosifs. Elle mise sur le temps, la patience, et la confiance dans les capacités d’investissement à long terme.
Pourquoi ça marche ? Le pouvoir du « petit début »
La psychologie économique le prouve : un départ symbolique crée un engagement durable. Un enfant qui sait qu’un fonds a été ouvert pour lui à sa naissance est plus susceptible, à l’âge adulte, de continuer à épargner. C’est une forme de capital humain invisible, mais puissant.
Le système ne demande pas de changement radical. Il s’ajoute. Il complète. Il ne brise pas les acquis — il les renforce. Et il le fait avec une simplicité qui séduit les esprits pragmatiques.
Le défi de l’avenir : faire de l’épargne un réflexe national
La France a longtemps cru que la retraite était une affaire d’État. Aujourd’hui, Gabriel Attal propose de la transformer en une affaire de famille, de génération à génération. Ce n’est pas une réforme. C’est une révolution douce.
Si cette mesure est adoptée, elle marquera un tournant : pour la première fois, chaque Français naîtra avec une part du futur de sa retraite déjà en place. Un geste symbolique. Un levier concret. Une idée qui, contre toute attente, pourrait redonner confiance — non pas dans les discours, mais dans les actes.
En 2025, la retraite ne se construit plus seulement avec les cotisations. Elle se construit aussi avec les choix que nous faisons aujourd’hui — pour ceux qui viennent juste de naître.
