Vol de moto à Paris : la BAC déjoue un braquage avec un geste qui fait fuir les voleurs
Dans une rue calme du 18e arrondissement de Paris, une tentative de vol de moto a tourné au fiasco total — et presque comique — après l’intervention musclée d’un policier de la Brigade anticriminalité. Alors que deux individus s’apprêtaient à dérober un deux-roues, l’arrivée inopinée d’un officier a tout changé… en quelques secondes.
Une scène digne d’un film d’action
Il est près de 23 heures. La rue est presque déserte. Deux hommes, équipés de pinces coupantes et de gants noirs, s’attaquent discrètement à une moto stationnée devant un immeuble. Mais ils ignorent qu’une patrouille de la BAC surveille le secteur depuis plusieurs minutes. Dès qu’ils forcent le cadenas, un policier surgit, bombe lacrymogène à la main.
Lors d’une tentative de vol de moto, un policier de la BAC est intervenu avec une bombe lacrymogène, poussant les ingénieurs à s’enfuir comme des gazelles. pic.twitter.com/tPBfp1AFOe
— Gauthier Eric ✞ 🎗️ (@ParToutatis77) October 28, 2025
Un simple geste. Un nuage blanc. Et les deux suspects prennent leurs jambes à leur cou — littéralement. « Ils ont détalé comme des gazelles », raconte un témoin, encore amusé par la scène. Une fuite précipitée, filmée en partie par une caméra de surveillance, qui illustre à quel point les malfaiteurs ne s’attendaient pas à une telle riposte.
Pourquoi les vols de deux-roues explosent en Île-de-France
Ce type d’incident n’est malheureusement pas isolé. En 2024, plus de 12 000 motos ont été dérobées en Île-de-France, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur. Paris et sa banlieue concentrent près de 40 % des cas nationaux. Les modèles les plus prisés ? Les scooters électriques haut de gamme et les motos sportives, faciles à revendre sur le marché noir ou à dépecer.
Face à cette recrudescence, les forces de l’ordre intensifient leurs patrouilles nocturnes, notamment dans les quartiers sensibles. La BAC, spécialisée dans la lutte contre la délinquance de rue, joue un rôle clé dans la dissuasion — comme en témoigne cette intervention exemplaire.
Le lacrymogène : un outil de dissuasion redoutablement efficace
Contrairement aux armes à feu, le gaz lacrymogène permet aux policiers de neutraliser une menace sans risque létal. Son usage est strictement encadré, mais dans des cas comme celui-ci — tentative de vol en flagrant délit — il s’avère particulièrement dissuasif.
Les effets sont quasi immédiats : brûlures aux yeux, difficulté à respirer, panique. Résultat ? Les suspects préfèrent souvent fuir plutôt que d’affronter un nuage de gaz. Une tactique qui, ici, a fonctionné à merveille.
