« Il se croit tellement intelligent qu’il ne comprend pas qu’on ne le suive pas » : un visiteur de l’Élysée décrit un Macron en colère et enfermé
« Emmanuel Macron est tellement convaincu d’être supérieurement intelligent qu’il ne comprend pas que tout ne soit pas derrière lui comme un seul homme. Ça le met dans une rage et dans un enfermement. » Ces mots crus, rapportés par un visiteur régulier de l’Élysée, offrent un portrait intime et troublant du président de la République : un homme sûr de sa supériorité intellectuelle, déstabilisé par la dissidence, et rongé par une frustration croissante face à l’opposition persistante à ses réformes.
Un témoignage qui confirme une perception largement partagée
J’AI RENCONTRÉ UN VISITEUR DE MACRON …
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— 𝒮𝒶𝓇𝒶𝒽 𝕏 (@SarahHRakM4) October 10, 2025
Ce récit, transmis dans un cercle restreint mais crédible, rejoint de nombreuses analyses politiques et journalistiques sur le style de gouvernance d’Emmanuel Macron. Depuis son élection en 2017, le chef de l’État est régulièrement décrit comme un leader technocratique, persuadé que la rationalité et la « bonne méthode » suffisent à convaincre. Or, la réalité politique — faite d’émotions, de compromis et de résistances — contredit souvent cette vision.
Lorsque les citoyens descendent dans la rue, que les syndicats rejettent ses projets ou que les urnes lui renvoient une majorité relative, Macron ne perçoit pas toujours cela comme un désaccord légitime, mais comme une forme d’irrationalité — voire d’obstination.
La colère rentrée d’un président « incompris »
Plusieurs observateurs proches de l’Élysée ont déjà évoqué cette colère intérieure chez Macron, particulièrement visible après des revers électoraux ou des crises sociales majeures, comme celle des retraites en 2023. Selon ce visiteur, « il vit chaque opposition comme une trahison de la logique », ce qui le pousse à s’enfermer davantage dans sa bulle, entouré de conseillers fidèles mais peu enclins à contredire sa vision.
Ce comportement renforce un paradoxe central de son quinquennat : plus il cherche à imposer une vision claire et rationnelle, plus il suscite de résistance. Et plus la résistance grandit, plus il se replie — dans ce que certains qualifient de « tour d’ivoire présidentielle ».
Une intelligence perçue comme arrogance
Formé à l’ENA, ancien banquier d’affaires, polyglotte et orateur brillant, Emmanuel Macron incarne une certaine idée de l’élite intellectuelle française. Mais cette image, autrefois perçue comme un atout, est de plus en plus interprétée comme de la condescendance. Des expressions comme « vous n’avez rien compris » ou « il faut expliquer encore et encore » ont marqué les esprits, notamment lors de ses échanges avec des enseignants ou des syndicalistes.
Le témoignage du visiteur résume cette tension : « Il ne conçoit pas qu’on puisse penser autrement que lui. Pour lui, c’est soit vous êtes intelligent, soit vous êtes contre la France. »
Et si le problème n’était pas l’intelligence, mais l’écoute ?
Derrière cette critique se cache une question plus large : un leader peut-il gouverner efficacement s’il ne parvient pas à entendre ceux qui ne partagent pas sa vision ? La démocratie repose sur le débat, non sur la conversion forcée à une vérité unique.
À l’approche de la fin de son second mandat, Emmanuel Macron semble toujours chercher à convaincre par la force de la raison. Mais comme le rappelle ce témoignage, la politique n’est pas une équation — c’est un art de vivre ensemble, même en désaccord.
Et vous, pensez-vous qu’un président doit être « intelligent » ou « à l’écoute » ? Partagez votre avis en commentaire.