Le test de Thomas : une devinette innocente… ou presque
Le petit Thomas, l’air sérieux, lève la main à la fin de la classe :
— Madame, est-ce que je peux vous parler après le cours ?
La maîtresse accepte. Dès que la cloche sonne, Thomas s’approche :
— Je pense être trop intelligent pour rester dans cette classe. Je m’ennuie ! Je voudrais passer directement au lycée.
Alerté, le directeur propose un test de connaissances. Thomas accepte sans hésiter.
Les questions fusent : tables de multiplication, géographie, culture générale… Le garçon répond avec une précision implacable. Trente minutes plus tard, le verdict tombe : il maîtrise largement le programme.
Mais la maîtresse, un sourire en coin, demande à poser quelques questions à son tour. Le directeur, intrigué, accepte.
Et là… tout bascule.
« La vache, elle en a 4 et moi j’en ai 2. Qu’est-ce que c’est ? »
« Les jambes, Madame. »
« Qu’est-ce qu’on trouve dans tes pantalons et pas dans les miens ? »
« Des poches, Madame. »
« Qu’est-ce que les hommes et les femmes ont en plein milieu et qui est en double ? »
« Les deux “M”, Madame. »
Question après question, Thomas esquive avec une innocence désarmante. Il parle de poils frisés en Afrique, de vernis à ongles qui durcissent, de lits plus larges après le mariage… et de ciel — oui, de ciel — comme ce que les hommes aiment regarder, humide ou sec.
Le directeur, épuisé, transpire à grosses gouttes. À la fin, il s’exclame :
— Ce n’est pas au lycée que je vais t’envoyer… mais directement à l’université ! Même moi, j’aurais complètement raté ce test !
Morale de l’histoire : Ce n’est pas l’enfant qui est coquin… c’est l’adulte qui entend autre chose.