Henri Guaino fustige Emmanuel Macron : « La race des hommes d’État s’est éteinte »
En plein plateau de BFM, l’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy a lancé une charge cinglante contre le président de la République. Sans concession, Henri Guaino a dénoncé ce qu’il perçoit comme un effondrement du sens de l’État, accusant Emmanuel Macron de ne jamais avoir « pris la mesure de sa fonction ». Une sortie qui résonne bien au-delà du cercle des habitués des talk-shows politiques — et qui ravive un débat plus large sur la nature du pouvoir en France aujourd’hui.
Une critique en direct, mais pas improvisée
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"Je n’aurais jamais imaginé voir ça de toute ma vie. Au sommet de l'État, on a quelqu'un qui n'a jamais pris la mesure de sa fonction. La race des hommes d’État s’est éteinte." (BFM)
K.O. Technique. pic.twitter.com/0Xb8fmtt6D
— Sir 𝕏 (@SirAfuera) October 12, 2025
Lors d’une intervention en direct sur BFM, Henri Guaino n’a pas mâché ses mots. « Je n’aurais jamais imaginé voir ça de toute ma vie », a-t-il lancé, visiblement ému. « Au sommet de l’État, on a quelqu’un qui n’a jamais pris la mesure de sa fonction. La race des hommes d’État s’est éteinte. »
Ces propos, bien que formulés dans le feu d’un débat télévisé, s’inscrivent dans une ligne de critique régulière de la part de Guaino envers la présidence Macron. Ancien plume de Nicolas Sarkozy et figure de la droite souverainiste, il oppose depuis des années une vision traditionnelle, quasi républicaine, du rôle présidentiel à ce qu’il juge être une gestion technocratique et médiatique du pouvoir.
Pourquoi cette sortie fait écho en 2025
En 2025, alors que la popularité d’Emmanuel Macron oscille dans un climat de défiance institutionnelle croissante, les critiques de Guaino touchent une corde sensible. Elles interpellent non seulement les électeurs de droite, mais aussi une frange de l’opinion qui s’interroge sur la légitimité morale du chef de l’État.
Derrière la formule choc — « la race des hommes d’État s’est éteinte » — se cache une nostalgie assumée : celle d’un temps où la fonction présidentielle incarnait, selon lui, une certaine grandeur, un sens du sacrifice, et une distance vis-à-vis des logiques de communication.
Macron, un président « hors sol » ?
Guaino reproche à Macron de gouverner comme un « consultant en stratégie » plutôt que comme un homme d’État. Selon lui, le président manque de racines historiques, de culture républicaine profonde, et surtout de cette humilité qui, dans la tradition gaulliste, devrait accompagner toute prise de décision au plus haut niveau.
Cette critique rejoint, sur certains points, des voix venues d’autres horizons politiques — y compris de la gauche — qui dénoncent un style de gouvernance perçu comme éloigné des réalités sociales, trop centré sur l’image et les réseaux.
Un débat plus large que la personne de Macron
Au-delà de l’attaque personnelle, la sortie de Guaino relance une question fondamentale : qu’attend-on aujourd’hui d’un président de la République ? Doit-il être un manager efficace, un communicant hors pair, ou un symbole vivant de la continuité républicaine ?
Dans un contexte marqué par la montée du populisme, la défiance envers les élites et la crise de représentation, cette interrogation traverse tout le spectre politique. Et elle pourrait bien peser lourd dans les prochaines échéances électorales.
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« La race des hommes d’État s’est éteinte », lance Henri Guaino à propos d’Emmanuel Macron. Une charge qui fait débat.