La pastille à la menthe du curé : une blague classique revisitée
Il était une fois une petite vieille, fidèle paroissienne, qui assistait chaque matin à la messe. Ce jour-là, comme à son habitude, elle s’installe au premier rang, un peu dure d’oreille mais toujours attentive.
Soudain, le curé, d’un ton solennel, s’adresse à l’assemblée :
— Que tous ceux qui ont commis le péché d’adultère s’avancent.
La vieille dame, n’ayant pas bien entendu, se tourne vers son voisin :
— Qu’est-ce qu’il a dit, monsieur le curé ?
— Il a dit que tous ceux qui veulent une pastille à la menthe doivent s’avancer, répond celui-ci, amusé.
Alors, avec effort, appuyée sur sa canne, elle se lève et commence à marcher vers l’autel.
Le curé, choqué, l’interpelle :
— Vous, madame ? À votre âge ? Vous n’avez donc pas honte ?
Et la petite vieille, sans se démonter, réplique :
— C’est pas parce que je n’ai plus mes dents que je ne suis pas capable d’en sucer une de temps en temps, vous savez !