Un perroquet insolent… qui connaît Robert sur le bout de l’aile
Une mère, pleine de bonne volonté, décide d’offrir un perroquet à ses filles. Pas n’importe lequel : un magnifique spécimen, parlant, à peine 200 €. Une aubaine. Presque trop belle pour être honnête.
Elle s’approche du vendeur, un brin méfiante :
— Monsieur, pourquoi un oiseau aussi splendide coûte si peu ?
Le vendeur, gêné, se gratte la tête :
— Madame… c’est qu’il vient d’un bordel. Son langage… n’est pas des plus corrects.
La mère, confiante (trop ?), sourit :
— Bah, ça se corrige, un peu d’éducation, et hop ! Je le prends.
Elle repart avec la cage, le volatile, et une innocence touchante.
À peine installé dans le salon, le perroquet scanne les lieux… et lâche, d’une voix claire :
— Nouvelle maison. Nouveau bordel.
La mère soupire. “C’est passager”, se dit-elle.
Les filles débarquent, excitées. Le perroquet les observe… et balance :
— Deux nouvelles filles . Deux nouvelles p’tites filles.
La mère panique, improvise une explication vaseuse sur l’ancien milieu de l’oiseau, promet qu’il va s’améliorer…
C’est là que Robert, le mari, pousse la porte.
Le perroquet tourne la tête. Le regarde. Longuement.
Et d’une voix chargée de sous-entendus, il clame :
— Nouveau bordel. Nouvel filles. Mais… toujours ce bon vieux Robert !
Silence dans le salon.
Robert, figé.
Les filles, choquées.
La mère, en train de regretter amèrement ses 200 €.
Moralité ? Un perroquet, ça répète. Mais surtout… ça se souvient.