ALERTE BUDGET : Les Français à bout de souffle — voici ce qu’ils sacrifient pour survivre
Imaginez devoir choisir, encore et encore, entre remplir votre panier, payer vos factures, ou simplement vous accorder un moment de répit. Ce n’est pas une exception. C’est le quotidien silencieux de millions de foyers en France. Même si les prix semblent se stabiliser, la pression ne faiblit pas — elle se transforme. Et derrière les chiffres, il y a des vies qui s’ajustent, se serrent, se fatiguent.
Le pouvoir d’achat, toujours en tête des inquiétudes
Malgré un léger reflux de l’inflation, le pouvoir d’achat reste la préoccupation numéro un des Français. 38 % des personnes interrogées le placent en haut de leur liste — devant la santé ou l’insécurité. Pourtant, moins d’un cinquième seulement estime vivre dans une situation financière sereine. Un recul sensible par rapport à l’année précédente.
Qui a mené cette étude ?
Ces données proviennent du 14e baromètre du pouvoir d’achat publié par Cofidis en septembre 2025. Une photographie sans filtre de la réalité économique vécue par les ménages.
Quand la pression se fait-elle sentir ?
72 % des répondants pointent la hausse des prix comme le principal frein à leur équilibre financier. Et pour près de la moitié, cette pression ne diminue pas — elle s’inscrit dans la durée.
Les postes de dépense les plus affectés :
- Alimentation : ressentie par 78 % des ménages
- Santé : 76 %
- Énergie : 71 %
Ce qu’ils aimeraient retrouver dans leur quotidien
Interrogés sur ce qui leur permettrait de vivre “confortablement”, les Français décrivent un horizon simple : moins de stress, plus de liberté dans leurs choix. Un budget qui respire. Un équilibre perdu depuis plusieurs années — et qui tarde à revenir, même avec une inflation apaisée.
Leurs priorités, si la pression baissait :
- Alimentation : recentrage sur la qualité (40 %)
- Loisirs : sorties, culture, moments de détente (33 %)
- Équipement de la maison : améliorer son cadre de vie (25 %)
Des ajustements… qui atteignent leurs limites
Pour tenir, les ménages ont développé des stratégies. Mais ces ajustements deviennent des routines épuisantes.
Les comportements les plus répandus :
- 60 % réduisent les dépenses non essentielles
- 54 % comparent systématiquement les prix
- 29 % épargnent — un effort en hausse de 5 points en un an
Les secteurs les plus sacrifiés :
- Habillement : 39 % y consacrent moins
- Loisirs : 38 %
Le revers de la médaille ?
Malgré ces efforts, de plus en plus de ménages basculent dans le découvert bancaire : 38 % y ont eu recours cette année — une hausse de 2 points en 12 mois. Et le montant moyen de ces découverts augmente, signe d’une marge de manœuvre qui se réduit dangereusement.
Pourquoi le soulagement tarde à venir
Parce que les hausses passées ont laissé des cicatrices. Parce que les salaires n’ont pas comblé le décalage. Parce que “vivre confortablement” ne veut plus dire “se faire plaisir” — mais simplement “ne plus choisir entre le nécessaire et l’essentiel”. Et aujourd’hui, ce seuil de sérénité reste hors d’atteinte pour une majorité de Français.
Leur quotidien ? Un équilibre fragile. Leur espoir ? Un budget qui enfin leur permettrait de respirer.