Horreur au Havre : un enfant de deux ans attaqué par un rat géant dans son lit
Dimanche 21 septembre, dans un appartement du quartier du Bois de Bléville au Havre, une mère découvre son fils de deux ans couvert de sang, mordu au visage, aux doigts et même à l’œil. L’agresseur ? Un rat — décrit comme « gros comme un chat » — qui a profité de la nuit pour s’attaquer à l’enfant endormi. Ce drame, loin d’être isolé, révèle une infestation chronique de rongeurs que les habitants dénoncent depuis plus de dix ans.
Un drame familial dans un logement infesté
Au Havre, un bébé attaqué par un rat dans une résidence infestée de rongeurs pic.twitter.com/qCXyfa25VQ
— BFMTV (@BFMTV) September 25, 2025
Amel, la mère d’Ismaël, raconte avec effroi la scène qu’elle a découverte ce matin-là : « J’ouvre la porte et je m’aperçois qu’il a le visage en sang, des bleus. » L’enfant de deux ans a subi de graves morsures, notamment à l’oreille, où le cartilage a été partiellement détruit. Ses doigts sont tuméfiés, et une griffure menace même sa vue.
Immédiatement transféré à l’hôpital Jacques-Monod du Havre, Ismaël est toujours en convalescence. Très choqué, il est suivi par un pédopsychiatre. Ses parents, eux, refusent désormais de remettre les pieds dans leur logement et vivent temporairement à l’hôtel.
La preuve en images : un rat filmé dans la chambre
Pour confirmer leurs soupçons, les parents ont installé une caméra dans la chambre de leur fils. « Mon mari voit le rat sortir pour grignoter ce qu’il avait jeté », explique Amel. Les images ne laissent aucun doute : un rongeur circule librement dans l’appartement, attiré par les traces de nourriture.
Le rat, capturé à l’aide d’un râteau par des voisins excédés, a été abattu. Mais cette capture ne résout pas le problème de fond.
Une infestation de rongeurs vieille de plus de dix ans
Au Bois de Bléville, ce drame n’a rien d’une surprise. Les résidents alertent depuis plus d’une décennie sur la présence massive de rats dans les immeubles et les espaces communs. « C’est un cauchemar quotidien », confient plusieurs habitants à BFMTV.
Malgré les signalements répétés, le bailleur social n’aurait pris aucune mesure efficace. Résultat : les familles vivent dans la peur, surtout celles avec de jeunes enfants.
Colère des riverains et pétition citoyenne
Face à l’inaction persistante, les voisins d’Amel ont lancé une pétition exigeant des interventions d’urgence : désinsectisation, nettoyage des parties communes, sécurisation des ordures… Des mesures de bon sens, pourtant absentes depuis des années.
« Je ne souhaite pas à mon pire ennemi de retrouver son enfant dans l’état où moi j’ai retrouvé le mien », lance Amel, la voix brisée. Son témoignage résonne comme un cri d’alarme pour des centaines de familles confrontées au même fléau.
Un enjeu de santé publique ignoré
Ce cas tragique met en lumière un problème bien plus large : la dégradation des conditions de vie dans certains logements sociaux, où les nuisibles prolifèrent en toute impunité. Les rats ne sont pas seulement une nuisance — ils représentent un risque sanitaire majeur, surtout pour les plus vulnérables.
Les autorités locales et le bailleur social sont désormais sous pression. La question n’est plus seulement de capturer un rat, mais de garantir un cadre de vie digne et sécurisé à tous les habitants.
