La patate qui change tout : Une leçon de séduction au Club Med
Il était une fois un Belge, plein d’espoir et de confiance en lui, qui débarque au Club Med avec une idée bien précise en tête : profiter. Pas du soleil. Pas des buffets à volonté. Non. Lui, ce qu’il veut, ce sont les femmes. Et pas qu’une. Il imagine déjà les rires, les regards, les danses endiablées sous les étoiles… Mais les jours passent. Un jour. Deux jours. Et toujours rien. Pas un regard. Pas un sourire engageant. Rien. Que dalle. Le désert. Le néant. Le drame existentiel en maillot de bain.
Le mystère du G.O. irrésistible

Pourtant, il observe. Et il voit. Un G.O. — Gentil Organisateur, mais surtout, visiblement, organisateur de cœur — se déplace, et chaque fois, c’est comme s’il était suivi par une nuée de sirènes en bikini. Où qu’il aille, les femmes affluent. Il parle ? Elles rient. Il marche ? Elles courent. Il éternue ? Elles disent « santé » en chœur. Notre Belge, perplexe, décide d’aller au cœur du mystère.
— Dites-moi, comment vous faites pour avoir toutes ces femmes autour de vous ? demande-t-il, l’air sincèrement désespéré.
Le G.O., avec un sourire en coin, répond, paternaliste :
— C’est très simple, p’tit gars. Le matin, je me lève… et je place une patate dans mon maillot.
Silence. Gros silence. Le Belge cligne des yeux. Une fois. Deux fois. Puis, lentement, il hoche la tête.
— Ah ouais… j’ai compris.
Parce que bon, quand un homme te dit qu’il met une patate dans son maillot et que ça marche, tu ne discutes pas. Tu appliques. C’est de la science. Ou de la botanique. Peu importe.
Le lendemain, le Belge est prêt. Il a suivi le protocole à la lettre. Il s’est levé tôt. Il a choisi une belle patate, ferme, bien lisse — pas trop verte, pas trop germée. Il l’a placée… mais à l’arrière. Parce que, logiquement, c’est là qu’on met les choses qu’on veut montrer, non ? La poche arrière, c’est fait pour ça. C’est comme les portefeuilles. C’est comme les téléphones. C’est comme les regrets.
Le soir venu, le G.O. croise le « Gentil Membre » et demande, plein d’espoir :
— Alors, ça a marché, p’tit gars ?
— Ben non, j’comprend pas !*$!??
Le G.O. le regarde. Longuement. Puis, avec la sagesse d’un philosophe des plages, il lâche :
— Hé mec, y faut mettre la patate… devant !
Et là, dans un éclair de lucidité, le Belge réalise. Il n’avait pas compris la leçon. Il avait tout mis derrière. Moralement. Physiquement. Émotionnellement.
Parfois, dans la vie, on a la bonne patate… mais au mauvais endroit.