Sanglant drame dans le Tarn : un père et sa fille massacrés, le tueur se suicide
Le calme d’un village du Tarn a volé en éclats dimanche. Deux vies brutalement fauchées par balles. Un troisième homme qui met fin à ses jours. Dans cette affaire qui choque, les mobiles restent encore obscurs.
Massacre et suicide dans un hameau paisible
Labastide-Gabausse, à quelques kilomètres seulement d’Albi, n’avait jamais connu pareil drame. Un double meurtre-suicide qui a bouleversé les habitants. Les victimes ? Un homme de 65 ans, éleveur de chevaux, et sa fille de 25 ans.
L’homme armé ? Un villageois de 56 ans. Selon les premiers éléments de l’enquête, il n’avait aucun lien de parenté avec ses victimes. Ni antécédents judiciaires. Pourtant, il a tiré, puis s’est suicidé.
La police a été alertée par l’homme lui-même. Il a contacté les services d’urgence avant de mettre un terme à ses jours. Une intervention musclée n’a donc pas été nécessaire.
Des tensions autour d’un terrain
Que s’est-il réellement passé ? D’après La Dépêche du Midi, les deux victimes exploitaient un champ appartenant justement au tireur. Un conflit foncier semble se profiler.
Le père, à la retraite, souhaitait transmettre son activité à sa fille. Mais le propriétaire du terrain aurait refusé le renouvellement du bail. Une décision qui aurait pu envenimer les relations.
Des témoins parlent même d’une altercation récente. L’homme aurait mal vécu des travaux effectués la veille sur sa parcelle. Ces détails pourraient éclairer les motivations du tireur.
Solitaire, il vivait entouré de ses chats dans une maison proche de l’église. Né à Labastide-Gabausse, il avait travaillé dans une entreprise de Carmaux.
Enquête ouverte malgré le suicide
Le suicide de l’auteur présumé n’arrête pas l’enquête. Une instruction pour meurtre avec préméditation a été confiée aux sections de recherches d’Albi et de Toulouse.
Les enquêteurs cherchent à reconstituer le déroulé exact des faits. Quel a été le scénario ? Pourquoi ce choix de violence extrême ? Les mobiles restent encore flous.
Les gendarmes auditionnent les proches et les voisins. Le village entier tente de comprendre cette folie meurtrière qui a frappé au cœur de leur tranquillité.