Transhumanisme : Le projet controversé de Klaus Schwab pour réinventer l’humanité
Et si l’être humain tel que nous le connaissons était appelé à disparaître ? Cette question vertigineuse est au cœur des réflexions du Forum économique mondial de Davos, dirigé par Klaus Schwab. Le transhumanisme, cette idéologie visant à augmenter les capacités humaines grâce aux technologies, suscite autant d’espoirs que de craintes. Mais que cache réellement ce projet ?
Le grand reset et la quête de l’humain augmenté
Klaus Schwab, fondateur et président exécutif du Forum de Davos, ne s’en cache pas : son concept de « grand reset » inclut une transformation profonde de la condition humaine. Dans son livre « La Quatrième Révolution industrielle », il évoque ouvertement la fusion entre l’homme et la machine.
🇫🇷 QUEL EST LE PROJET ?
Une allégorie au transhumanisme si cher à Klaus Schwab ? pic.twitter.com/s9igPGjyh0— Pascal Laurent (@Pascal_Laurent_) June 5, 2025
Les technologies clés ? L’intelligence artificielle, l’édition génétique CRISPR, les nanotechnologies et les interfaces cerveau-machine. Autant d’outils qui pourraient nous permettre de repousser nos limites biologiques. Mais à quel prix ?
Les promesses alléchantes du transhumanisme
Les partisans de ce mouvement mettent en avant des bénéfices considérables :
- Éradication des maladies génétiques
- Augmentation de l’espérance de vie
- Amélioration des capacités cognitives
- Réparation des handicaps
Des perspectives qui séduisent de nombreux chercheurs et entrepreneurs de la Silicon Valley.
Les dangers pointés par les critiques
Face à cet enthousiasme, des voix s’élèvent pour dénoncer les risques :
- Création d’une nouvelle forme d’eugénisme
- Accroissement des inégalités entre humains « augmentés » et « naturels »
- Perte de notre essence humaine
- Dépendance aux grandes entreprises technologiques
Le philosophe Michel Onfray parle même d' »hubris technologique ».
Où se trouve la frontière éthique ?
La question fondamentale reste celle des limites à fixer. Faut-il tout faire simplement parce que c’est techniquement possible ? Les États commencent à légiférer sur ces sujets sensibles, mais les avancées technologiques semblent toujours devancer le cadre juridique.
Un débat de société crucial s’annonce, qui pourrait redéfinir ce que signifie « être humain » au XXIe siècle. Et vous, où placeriez-vous la limite entre thérapie et augmentation ? Entre soin et transformation ?