Écharpe tricolore, chicha en main : Louis Boyard vapote la République
Il voulait peut-être “respirer un peu” après une journée parlementaire intense. Mais c’est toute une polémique qui s’est allumée autour de Louis Boyard, député LFI et figure montante de la gauche radicale. Filmé hier place de la République à Paris en train de tirer sur une chicha, écharpe officielle bien visible autour du cou, le jeune élu a fait bondir certains réseaux sociaux — et sourire d’autres.
Fumer en public, mais en représentation permanente ?
Louis Boyard est connu pour son engagement médiatique, ses prises de position fortes et son look reconnaissable entre tous. Mais cette fois-ci, c’est pour une autre raison qu’il fait parler de lui.
Porter l’écharpe tricolore dans la rue , c’est possible. La loi ne l’interdit pas. Mais quand ladite écharpe accompagne un nuage de vapeur aromatisée à la menthe, certains élus y voient une forme de dérision involontaire du rôle symbolique de la fonction.
Pourquoi pas ? Après tout, il n’était ni sur les bancs de l’Assemblée, ni en meeting électoral. Juste un citoyen… avec un statut VIP.
🇫🇷🚭 INSOLITE – Écharpe tricolore autour du cou, Louis Boyard (LFI) a été filmé en train de tirer sur une chicha, hier, sur la place de la République à Paris. pic.twitter.com/MIQka276Zx
— AlertesInfos (@AlertesInfos) June 11, 2025
Chicha, santé publique et double vie politique
Fumer une chicha en plein air, ce n’est pas un crime. C’est même assez courant, surtout en été. Sauf que quand vous défendez des politiques publiques sur la santé , on s’attend à un minimum de retenue — ou du moins à un minimum de discrétion.
Des études soulignent les risques liés au vapotage, notamment pour les poumons. Et si la chicha n’est pas encore encadrée comme le tabac classique, elle reste dans le collimateur des spécialistes de la santé publique.
Alors oui, vapoter n’est pas interdit. Mais le faire sous les yeux de tout Paris, avec l’écharpe tricolore, ça, c’est une autre histoire.
Réactions : entre indignation feinte et rires sincères
Sur Twitter/X, TikTok et autres plateformes, la vidéo a fait florès :
- “Il veut sauver la jeunesse mais il la tente avec une chicha.”
- “Enfin un élu qui respire la vraie vie !”
- “Si j’avais su, je serais entré en politique pour avoir le droit de tout faire.”
Les avis sont divisés. Certains reprochent un manque d’exemplarité. D’autres applaudissent une certaine “normalité” retrouvée : un élu, c’est aussi un humain, avec un vice ou deux.
La droite ironise, la gauche se tait (pour l’instant)
Du côté du Rassemblement national, on s’en donne à cœur joie :
“Il dénonce la précarité, mais s’offre du CBD à la République.”
Chez Les Républicains, on relève simplement :
“L’exemplarité commence par les gestes simples.”
Du côté de La France insoumise, silence radio. Comme si on espérait que l’affaire se dissipe… avec la fumée.
Vape, image, et morale : où est le vrai problème ?
Est-ce vraiment une affaire d’État ? Probablement pas. Mais dans un pays où les élus sont souvent jugés sur leur posture autant que sur leurs actions, chaque image compte .
Un professeur ne peut vapoter devant un lycée. Un policier ne peut porter un piercing visible en service. Mais un député peut-il vapoter sur une place publique, symbole de la République en bandoulière ? Apparemment, oui.