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Interdiction immédiate des armes blanches aux mineurs : Bayrou frappe fort après le drame de Nogent

Le gouvernement change de braquet. François Bayrou, Premier ministre, a annoncé mardi soir sur TF1 une série de mesures urgentes visant à interdire la vente d’armes blanches aux mineurs “dès tout de suite”. Une réponse cinglante à l’émotion suscitée par le meurtre d’une surveillante de collège par un élève de 14 ans à Nogent, en Haute-Marne.

Une mesure choc : l’interdiction immédiate des armes blanches aux mineurs

François Bayrou n’a pas tergiversé. Lors de son passage au journal télévisé de TF1, il a annoncé une interdiction immédiate de la vente d’armes blanches aux mineurs. Une décision rapide et symbolique forte, qui s’inscrit dans une logique de prévention face à la montée de la violence scolaire.

La liste des armes concernées va être élargie. Fini les distinctions subtiles entre couteaux de poche et armes potentiellement dangereuses : désormais, tout couteau pouvant être utilisé comme arme sera interdit aux moins de 18 ans.

Contrôle d’âge renforcé sur internet

 

Autre mesure clé : le contrôle de l’âge à la livraison des colis achetés en ligne. Un mineur ne pourra plus recevoir un couteau ou une lame sans qu’un adulte signe à sa place. Une faille que beaucoup exploitaient jusqu’à présent. Le gouvernement entend ainsi fermer la porte aux achats déguisés via des plateformes de commerce en ligne.

Emmanuel Macron appuie la stratégie

Le chef de l’État, Emmanuel Macron, a confirmé ces orientations quelques heures plus tard depuis Nice, à l’occasion du Sommet de la mer. Il a insisté sur l’urgence d’agir, affirmant que “un jeune de quinze ans ne pourra plus acheter un couteau sur internet”. Et d’ajouter une autre proposition explosive : interdire l’accès aux réseaux sociaux avant 15 ans, dans les mois à venir.

Pas de vidéosurveillance dans les écoles… pour l’instant

Interrogé sur les solutions techniques pour sécuriser les établissements scolaires, le Premier ministre a exclu la généralisation de la vidéosurveillance. Selon lui, ce dispositif n’aurait “pas eu de sens” dans le cas de Nogent. En revanche, il reste favorable à l’expérimentation de portiques de sécurité à l’entrée des écoles, “à la manière des aéroports”.

Santé mentale et repérage précoce

Au-delà des mesures sécuritaires, François Bayrou a aussi mis l’accent sur la nécessité d’une vigilance accrue concernant la santé mentale des élèves. Il souhaite une formation renforcée des personnels éducatifs pour identifier les signes de repli social, d’isolement ou de détresse psychologique. L’objectif : agir avant qu’il ne soit trop tard.

Sources :

Karim

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