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Interdiction des réseaux sociaux avant 15 ans : Macron frappe un grand coup après le drame de Nogent

Après le meurtre d’une surveillante de collège par un élève de 14 ans à Nogent, la classe politique répond par une série de mesures urgentes. Emmanuel Macron a annoncé mardi soir sur France 2 l’interdiction des réseaux sociaux aux mineurs de moins de 15 ans “dans quelques mois”, si l’Union européenne ne prend pas les devants. Une déclaration forte, qui s’inscrit dans un contexte de profonde inquiétude sur la montée de la violence chez les jeunes.

Macron : interdire les réseaux sociaux avant 15 ans pour protéger les enfants

 

Alors qu’il participait au Sommet de la mer à Nice, le président français a clairement affirmé vouloir interdire l’accès aux réseaux sociaux avant l’âge de 15 ans . Cette mesure fait partie d’un paquet plus large visant à endiguer la dérive violente chez certains adolescents.

“Un jeune de quinze ans ne pourra plus accéder aux réseaux sociaux”, a-t-il lancé, insistant sur les effets pernicieux des algorithmes et du harcèlement en ligne sur le développement psychologique des enfants. Selon lui, cette initiative pourrait être prise unilatéralement par la France si l’Europe ne se met pas d’accord sur une régulation commune.

Bayrou agit immédiatement : interdiction des armes blanches aux mineurs

Moins de 24 heures après le drame de Nogent, François Bayrou, Premier ministre, est monté au créneau sur TF1. Il a annoncé une décision immédiate : l’interdiction de la vente d’armes blanches aux mineurs “dès maintenant” . Une réponse rapide et symbolique face à l’émotion suscitée par l’utilisation d’un couteau dans ce meurtre.

Le gouvernement compte élargir la liste des armes concernées, intégrant désormais tous les couteaux pouvant servir d’arme , pas seulement ceux classifiés comme tels aujourd’hui. En parallèle, un contrôle accru à la livraison des colis achetés en ligne sera mis en place pour éviter tout contournement de la règle.

Drame de Nogent : un électrochoc pour la sécurité scolaire

L’agression qui a coûté la vie à une surveillante de 31 ans a profondément marqué l’opinion publique. Le suspect, un collégien de 14 ans, était même désigné “ambassadeur harcèlement” dans son établissement. Ce contraste inquiétant souligne la complexité de la prévention de la violence chez les jeunes.

Face à ce constat, plusieurs pistes sont explorées :

  • L’expérimentation de portiques de sécurité à l’entrée des écoles,
  • Une meilleure formation des enseignants pour repérer les signes de détresse mentale,
  • Des cellules psychologiques renforcées après chaque incident grave.

Un débat public relancé sur la responsabilité collective

Au-delà des mesures immédiates, c’est bien toute la société qui est interrogée. Comment expliquer que des enfants puissent basculer dans la violence avec une telle facilité ? Quel rôle jouent les écrans, les réseaux sociaux, ou encore la désocialisation progressive ?

Les réponses ne sont pas simples, mais les annonces du chef de l’État et du Premier ministre montrent une volonté de réagir vite et fort , en espérant prévenir de nouveaux drames.

Sources :

Karim

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