Blague du jour : La demande inattendue – Gisèle, la sœur, et l’interphone gênant
La demande inattendue
Après une soirée charmante — entre rires discrets et regards complices — un jeune homme raccompagne sa dulcinée devant une maison élégante.
Le quartier dort paisiblement. Tout semble parfait pour un dernier baiser.
Mais voilà. L’esprit romantique vire soudain au trouble.
Il se penche vers elle, main contre le mur, sourire en coin, et murmure avec douceur :
– Chérie… tu pourrais me faire un petit cadeau ? Un geste juste entre nous ?
Gisèle fronce les sourcils.
Elle comprend immédiatement où il veut en venir.
– Tu plaisantes, j’espère ? Mes parents sont à deux mètres !
– Allez, qui pourrait nous voir à cette heure-là ? répond-il, confiant.
– C’est hors de question. Je suis la fille du juge, je dois montrer l’exemple !
– Personne ne dormirait à cette heure dans ce quartier…
– Et si quelqu’un nous voyait quand même ? Tu veux vraiment expliquer ça à mon père ?
– S’il te plaît… Juste cette fois, souffle-t-il, presque suppliant.
– Moi aussi je t’aime, mais non. C’est trop risqué.
– Donne-moi une seule raison de ne pas céder…
– Tu veux une raison ? Très bien.
Et là, le jeune homme entame une plaidoirie passionnée, façon avocat de la nuit, sur les mystères des pulsions masculines. Dix minutes de discours enflammé, ponctuées de soupirs, de chuchotements, et peut-être même un peu de théâtre.
Puis, brusquement, la lumière du vestibule s’allume.
La grande sœur sort, cheveux en bataille, pyjama froissé, regard endormi.
D’une voix traînante, elle lâche :
– Papa m’a dit de te dire : « Soit tu lui fais, soit c’est moi. Et si besoin, maman descendra elle-même. Mais par pitié, dis-lui d’enlever sa main de l’interphone… »
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