Blagues

Blessure de guerre : Une histoire drôle entre mémoire et malice

Une histoire drôle entre mémoire et malice

Un jeune homme fait du stop sur une route tranquille, espérant juste arriver à destination. Ce qu’il ignore, c’est qu’il va monter à bord d’un car bien particulier — celui des vétérans de la Seconde Guerre mondiale, en route vers une visite émouvante au Mémorial de Caen.

Avec gratitude, il remercie les passagers âgés qui lui font une place. Il s’installe alors à la première place libre… et se retrouve aussitôt assis à côté d’un vieil homme qui, toutes les dix secondes, balance brutalement sa tête sur la gauche — pile dans sa direction.

blague auto stop

Légèrement agacé mais poli, l’auto-stoppeur finit par demander :

– Je vous prie de m’excuser, mais j’aimerais savoir pourquoi vous donnez régulièrement de grands coups de tête, comme ça ?

– Ah ça… C’est un souvenir de la bataille de Dunkerque !

Pas convaincu mais amusé, le jeune homme décide de changer de siège. Mais son nouveau voisin n’est pas plus calme : sa jambe droite semble avoir pris son indépendance. Elle donne des coups à intervalles réguliers, touchant soit l’auto-stoppeur, soit le fauteuil d’en face.

Après quelques minutes de ce rythme soutenu, il ose poser la question une nouvelle fois :

– Je vous prie de m’excuser, mais j’aimerais savoir pourquoi vous donnez régulièrement de grands coups de pieds, comme ça ?

– Ah ça… C’est un souvenir de la bataille d’Amiens !

Décidément peu chanceux, le voyageur tente une dernière fois de trouver un siège tranquille. Peine perdue. Le troisième voisin a une habitude bizarre : il frotte sans arrêt sa main gauche contre sa manche droite, dans un mouvement compulsif et incessant.

Sans attendre, il lance avec humour :

– Je parie que vous avez attrapé ça à la guerre ?

– Non mon gars, répond le vieux soldat, j’ai attrapé ça dans mon nez… et je n’arrive plus à le décoller de mon doigt !

Dans le bus, les rires fusent. L’auto-stoppeur comprend alors qu’il vient de vivre une expérience unique : entre mémoire historique, autodérision et une bonne dose d’humour noir.

Car parfois, les séquelles de la guerre… prennent des formes inattendues.

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