Scandale sur les réseaux : Mahdi B., influenceur sous OQTF, menace des policiers en direct
Une nouvelle vidéo virale relance la polémique autour de Mahdi B., un influenceur algérien de 29 ans placé sous OQTF (obligation de quitter le territoire français). Dans ce clip filmé en extérieur et partagé sur TikTok, il insulte violemment des policiers, incite à la violence physique et profère des propos jugés choquants, notamment : « Frappe le policier, frappe-le avec ta ceinture ! » et « Nique l’État ». Le tout devant une foule de spectateurs silencieux.
Des propos jugés inacceptables par les autorités
L’influenceur algérien Mahdi B. fait encore une fois parler de lui. Dans une vidéo relayée ce dimanche 21 décembre par des internautes sur les réseaux sociaux, le jeune homme de 29 ans insulte des policiers en arabe au cours de ce qui semble être un contrôle de rue. Le ministère… pic.twitter.com/6gNfxEIfFP
— Le Figaro (@Le_Figaro) December 21, 2025
Face à la gravité des faits, le ministère de l’Intérieur a immédiatement signalé la vidéo sur Pharos, la plateforme nationale de signalement des contenus illicites en ligne. Cette réaction rapide intervient alors que Mahdi B. reste encore sur le sol français, malgré une OQTF toujours en cours et deux condamnations récentes pour apologie du terrorisme.
Un profil déjà connu des services de police
En janvier 2025, Mahdi B. avait été condamné à 8 mois de prison ferme pour avoir diffusé du contenu terroriste sur les réseaux sociaux. En juin de la même année, incarcéré au centre pénitentiaire de Villepinte, il a été à nouveau interpellé pour des faits similaires commis depuis sa cellule. Malgré ces antécédents, son expulsion vers l’Algérie n’a toujours pas eu lieu.
Suivi par plus de 1,4 million d’abonnés sur TikTok, cet influenceur continue de publier du contenu provocateur, souvent tourné dans l’espace public, alimentant un climat de tension dans un contexte de relations diplomatiques tendues entre la France et l’Algérie.
L’impuissance face à l’expulsion
Éric Henry, délégué national de l’Alliance Police Nationale, dénonce une « impuissance de l’État » face à des cas comme celui de Mahdi B. : « Cet individu est en situation irrégulière, menace les forces de l’ordre, et pourtant il reste sur notre territoire. » Selon lui, la difficulté réside dans les obstacles diplomatiques — Alger refusant souvent de délivrer les laissez-passer consulaires nécessaires à l’expulsion.
« Derrière le signalement, il y a la question de la reconduite à la frontière. Et là, c’est la diplomatie qui décide », rappelle-t-il, soulignant les limites opérationnelles des forces de l’ordre face aux enjeux géopolitiques.
