Affaire Émile – objet volumineux – Haut-Vernet – découverte cruciale
Une découverte cruciale relance l’affaire Émile au Haut-Vernet
Deux ans et demi après la disparition d’Émile, les enquêteurs viennent de saisir un objet volumineux sur les lieux du drame. Ce nouvel élément, collecté en pleine semaine de décembre 2025, ravive les espoirs de percer un mystère qui hante encore la région des Alpes-de-Haute-Provence. Dans une affaire où chaque seconde compte, chaque indice pourrait être la clé d’un dénouement tant attendu.
Disparition tragique au cœur de l’été 2023
Le 8 juillet 2023, Émile, un jeune garçon en vacances chez ses grands-parents au Haut-Vernet, disparaît sans laisser de trace. L’alerte est donnée rapidement, déclenchant une vaste opération de recherche impliquant pompiers, gendarmes et bénévoles. Malgré les efforts, les premiers ossements d’Émile ne seront retrouvés qu’en mars 2024, non loin du lieu où il a été vu pour la dernière fois.
Une lésion qui change tout
Un rapport anthropologique rendu public au début de l’année 2025 révèle une lésion précise au niveau du zygomatique droit — un os de la pommette. Ce détail médical écarte définitivement les hypothèses d’un accident, d’une chute ou d’une attaque animale. Selon les experts, il s’agit très probablement d’un coup porté volontairement, peut-être à l’aide d’un objet contondant.
Retour sur les lieux du drame en décembre 2025
Le mardi 16 décembre 2025, six enquêteurs de la section de recherches de Marseille se rendent au Haut-Vernet. Ils y reviennent dès le lundi suivant, signe d’une urgence dans l’enquête. Cette fois, ils repartent avec un objet volumineux, dont la nature reste officiellement confidentielle. Pourquoi maintenant ? Parce que les nouvelles analyses scientifiques permettent de revoir des indices anciens sous un angle inédit.
L’avocate du grand-père d’Émile, Me Colombani, refuse tout commentaire. Le procureur de la République d’Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon, se montre sobre : « L’enquête se poursuit. Des investigations sont régulièrement menées. »
Pourquoi cette affaire reste si sensible ?
La mort d’un enfant en zone rurale, les liens familiaux complexes, et l’absence de témoin direct nourrissent depuis des mois les spéculations. Pourtant, les enquêteurs privilégient la rigueur à la précipitation. Leur objectif : reconstituer avec certitude les circonstances exactes du décès, sans céder à la pression médiatique.
