Colère des agriculteurs devant la résidence des Macron : un cri d’alarme contre le Mercosur
Une mobilisation symbolique au cœur de l’hiver
🇫🇷 ALERTE 🇫🇷
– Des #AgriculteursEnColère se sont positionnés devant la maison d’Emmanuel et Brigitte Macron, au Touquet.
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— – Le Direct Info 🔴 (@LeDirectInfo) December 19, 2025
Dès 5h30 ce vendredi 19 décembre 2025, des agriculteurs affiliés à la FNSEA ont convergé vers la résidence privée d’Emmanuel et Brigitte Macron, située dans la station balnéaire du Touquet, dans le Pas-de-Calais. Cette action, à la fois locale et hautement symbolique, s’inscrit dans un contexte de grogne agricole nationale sans précédent.
Le maire LR de la commune, Daniel Fasquelle, s’est rendu sur place. Il a déclaré que les manifestants « ne comprennent pas la position de la France » et peinent à faire confiance au chef de l’État sur ce dossier brûlant.
Le report du Mercosur : une promesse insuffisante
La veille, Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, annonçait le report à janvier 2026 de la signature de l’accord commercial UE-Mercosur. Une décision perçue comme un premier pas, certes, mais loin de rassurer les producteurs français.
La FNSEA juge cette mesure « insuffisante » et appelle ses adhérents à rester « mobilisés ». Pour les agriculteurs, ce traité menace non seulement leurs revenus, mais aussi les normes sanitaires et environnementales qui fondent leur modèle de production.
Entre crise sanitaire et défiance politique
Le mécontentement ne se limite pas au Mercosur. Il s’alimente aussi à la colère suscitée par la gestion de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), une maladie virale qui a conduit à l’abattage de 207 vaches en Ariège.
Les éleveurs dénoncent un manque de réactivité des autorités. À leurs yeux, l’État français ne protège ni leur cheptel, ni leurs marges face à une concurrence déloyale venue de l’étranger.
Pourquoi cette mobilisation fait écho à l’ensemble du pays
Depuis plusieurs jours, des centaines d’agriculteurs bloquent des axes routiers, organisent des rassemblements dans tout le sud-ouest et même à Bruxelles. Leur revendication est claire : refuser un traité de libre-échange qui mettrait en péril l’agriculture européenne.
« Le président a beaucoup tergiversé », reprochent-ils. Et malgré les déclarations officielles affirmant qu’« Emmanuel Macron se bat pour l’agriculture », la défiance persiste.
