Brigitte Macron au cœur d’une nouvelle tempête : Un député du RN défend la Première Dame face aux critiques
Alors que la polémique enfle sur les réseaux sociaux autour de Brigitte Macron, un député du Rassemblement National vient de prendre sa défense de manière inattendue. « Il faut arrêter de tomber sur Brigitte Macron, il y a suffisamment de vrais problèmes en France », a lancé Jean-Philippe Tanguy, élu RN de la Somme, dans une déclaration qui surprend autant qu’elle interroge. Dans un climat politique tendu et une opinion publique de plus en plus critique envers les institutions, cette prise de position soulève une question inédite : pourquoi défendre aujourd’hui celle qui incarne, pour beaucoup, la discrétion et la réserve de l’Élysée ?
Une déclaration inattendue dans un climat de défiance
Depuis plusieurs mois, Brigitte Macron fait l’objet de rumeurs, de moqueries et parfois de critiques acerbes sur les plateformes sociales, souvent liées à son rôle officiel — ou supposé — dans les décisions présidentielles. Bien que la Constitution ne lui attribue aucune fonction exécutive, une partie de l’opinion persiste à la voir comme une « conseillère occulte » ou une « première ministre fantôme ».
Or, dans un entretien accordé à la presse régionale et relayé par plusieurs médias nationaux, Jean-Philippe Tanguy a rompu avec cette dynamique. « On la critique pour tout et n’importe quoi : sa tenue, son âge, son influence… C’est absurde », a-t-il déclaré, avant d’ajouter : « Il y a suffisamment de vrais problèmes en France. »
Pour un élu du Rassemblement National, traditionnellement en opposition frontale avec la majorité présidentielle, cette déclaration marque un écart notable par rapport aux attaques récurrentes visant l’entourage d’Emmanuel Macron.
Pourquoi cette prise de parole maintenant ?
Cette intervention intervient à un moment sensible. Les réseaux sociaux sont saturés de contenus satiriques — voire hostiles — concernant Brigitte Macron, souvent relayés par des comptes complotistes ou des influenceurs anti-système. Des appels à manifester contre sa « sur-représentation médiatique » ont même circulé, sans grand écho dans la rue, mais avec un fort impact en ligne.
Dans ce contexte, la défense de Tanguy peut être lue comme un appel à recentrer le débat sur des enjeux concrets : le pouvoir d’achat, la sécurité, la crise du logement ou encore le financement de la Sécurité sociale. « On ne règle pas la crise énergétique en moquant la coiffure de la première dame », a-t-il insisté.
Une stratégie de communication ou un geste sincère ?
Certains analystes politiques y voient une tentative de distinguer le RN de l’extrême virulence ambiante, notamment celle des réseaux sociaux. D’autres y perçoivent une volonté de capter un électorat modéré, sensible à la décence publique et lassé des attaques personnelles.
Quoi qu’il en soit, cette prise de position rompt avec une tendance bien établie : depuis 2017, Brigitte Macron a rarement été épargnée par l’opposition, même lorsque ses actions — comme son engagement en fui de lutte contre le harcèlement scolaire ou pour l’inclusion des personnes handicapées — sont concrètes et documentées.
Brigitte Macron : une première dame discrète mais ciblée
Contrairement à ses prédécesseurs, Brigitte Macron a choisi de ne pas disposer de statut officiel, ni de budget dédié. Pourtant, elle accompagne régulièrement le président dans ses déplacements, porte plusieurs causes sociales et participe à des initiatives internationales. Malgré cela, elle reste l’une des personnalités publiques les plus caricaturées en France.
La réaction de Jean-Philippe Tanguy, même isolée, souligne une réalité croissante : dans un espace public de plus en plus polarisé, défendre la décence — même envers une figure de la majorité — peut devenir un acte politique en soi.
Sources :
- https://www.lefigaro.fr/politique/brigitte-macron-prise-pour-cible-sur-les-reseaux-sociaux-20250318
- https://www.francebleu.fr/infos/politique/jean-philippe-tanguy-defend-brigitte-macron-il-faut-arreter-de-tomber-sur-elle-20251210
