Le roi embauche un âne… pour prévoir la météo. La chute qui fait réfléchir.
Un roi décide d’aller pêcher. Son météorologue lui assure : prévision météo fiable. Pas de pluie. Il s’habille comme pour une couronne, et part, fier comme Artus.
Sur la route, un paysan, assis sur son âne, le regarde et lance : « Seigneur, rebroussez chemin. Les oreilles de mon âne sont basses… ça va pleuvoir. »

Le roi rit. Un âne ? Contre un diplômé ? Il continue. Et plouf. Une averse torrentielle. Trempé, honteux, il renvoie son expert.
Puis il offre au paysan le poste. Le paysan refuse. « Je ne connais rien à la météo… mais je sais que quand les oreilles de mon âne tombent, il pleut. »
Alors le roi embauche… l’âne.
Et c’est ainsi que naquit l’école nationale des ânes (ENA)— où les diplômés, aujourd’hui encore, décident du temps qu’il fera… et de nos impôts.
