Quand un capitaine menace de couler le bateau… pour un oui ou un non
J’ai préparé mes valises avec autant d’enthousiasme qu’une ado devant un concert. Croisière ? Oui. Dauphins ? Oui. Baleines ? À l’horizon, comme dans un film.
Le jour où j’ai croisé le capitaine — Alain Delon, mais avec un uniforme et un sourire qui fait fondre les glaces — j’ai cru que la mer s’était éclaircie pour moi.
Dîner à sa table ? Un honneur. Caviar. Champagne. Des yeux bleus qui vous font oublier que vous avez un mari à la maison.

Je lui ai dit : « Je ne veux pas être infidèle. »
Il a souri. Poli. Calme. Puis, comme s’il parlait du temps :
« Si tu ne viens pas ce soir… je coule le bateau. »
Je ne l’ai pas cru. Jusqu’au jour où j’ai vu les canots de sauvetage se déployer. Quatre fois.
2600 personnes. Sauvées. Parce que j’ai dit non.
On dit que le courage se mesure aux gestes héroïques. Mais parfois, il se cache dans un « non » bien placé… et un capitaine qui en a trop fait.
