Le roi Arthur a testé la fidélité de ses hommes… et la vérité les a tous trahis
Un jour, le roi Arthur partit en croisade — pas pour sauver la Chrétienté, mais pour vérifier si ses chevaliers respectaient sa femme. Pas de doute : il avait lu trop de romans d’amour et un épisode de Game of Thrones en boucle.
Pour être sûr, il fit installer une machine magique — une sorte de tondeuse à barbe, mais pour les parties intimes — connectée à la ceinture de Guenièvre. Seule sa clé pouvait l’arrêter. Il laissa un mot : « Si vous touchez à ma reine, vous perdez tout. »
Deux mois plus tard, il revint. La reine, radieuse, lui sourit. « Sire, vous m’avez manqué… et j’ai eu tellement de temps libre ! »
Arthur, ému, déconnecta la machine. Puis, d’un geste solennel, il fit entrer ses dix chevaliers.
— Baissez vos bas, messires.

Neuf d’entre eux obéirent… et révélèrent des moignons sanglants. Le dixième, Lancelot, resta debout, impassible. Pas de blessure. Pas de sang. Juste… un sourire en coin.
Arthur, triomphant : — Lancelot ! Tu es le plus loyal ! Tu as résisté à la tentation ! Je te fais chevalier de l’Ordre du… euh… de la Fidélité Intacte !
Lancelot ne répondit pas.
Arthur, étonné : — Mais… tu ne dis rien ?
Alors, un chevalier, encore en sang, leva la main — et cria : — Sire… Lancelot ne peut plus parler.
— Pourquoi ?
— Parce qu’il a essayé de parler à la reine… pendant que la machine coupait tout le reste.
— …
— Il a crié : « Guenièvre, j’adore ton thé aux herbes ! »
— …
— Et elle a répondu : « Merci, Lancelot… mais tu as mis du sucre dans ma tasse. »
— …
— La machine a coupé sa langue… et son pantalon.
La reine, en buvant son thé : — En fait, j’ai juste voulu qu’il me rende mon sucrier. Je ne savais pas qu’il était en train de me déclarer sa flamme.
Arthur, les yeux humides : — Je pensais que c’était une question de loyauté… mais en réalité, c’était une question de sucre.
Et c’est ainsi que le royaume entier se mit à dire : « Ne touchez jamais à la reine… sauf si vous aimez le thé sans sucre. »
La fidélité n’est pas toujours ce qu’elle semble… mais le sucre, lui, ne ment jamais.
